dimanche 26 octobre 2008

Lendemain de fête

Je me remets de mon party de fête. Très agréable soirée, malgré le fait qu'il y a eu moins de monde que par le passé. C'était un party déguisé, sous le thème "objet", au grand déplaisir de plusieurs de mes ami-es. Ha ha!! Les gens ont fait preuve de créativité, comme je m'y attendais. À preuve, déambulaient chez moi une banane, un roulement à ligne (ou qqchose dans le genre... c'est une idée de mon frère René, un ingénieur), un "poignardé", une tour du World Trade Center et l'avion qui va nécessairement avec, une publicité de Ipod et un bilboquet (mon déguisement, que personne n'a aimé. Pfff. Y a-t-il qqchose de plus cool au monde qu'un bilboquet?). La Guinness était bonne, les délires étaient intenses et les gens, de vrais weirdos, comme je les aime. Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont déplacé-es et surtout, qui se sont déguisé-es. J'ai déjà hâte à l'an prochain!!

Je vous laisse avec une photo d'un Joe Louis couronné d'une trentaine de bougies:



samedi 25 octobre 2008

Un "beau" cadeau de fête

Ce matin, je venais de me lever, lorsque la sonnette a retenti. Deux témoins de Jéhovah. Je ne l'ai réalisé qu'une fois la porte ouverte. D'OH!! Heureusement, j'étais en boxeur et en t-shirt, ce qui a dû les dégoûter. Ils m'ont alors donné un dépliant intitulé Aimeriez-vous connaître la vérité? avant de fuir sans demander leur reste. C'était la première fois depuis que j'habite Montréal que je recevais la visite de ces hurluberlus. Un "beau" cadeau de fête.

C'est donc mon anniversaire aujourd'hui et malgré la pluie abondante, je peux d'ores et déjà affirmer qu'il est plus excitant que celui de l'an dernier, où j'avais fait plus de dix heures d'autobus à travers le Venezuela. J'ai un party déguisé ce soir qui s'annonce prometteur. En plus, j'ai acheté des Joe Louis, des bougies et assez de Guinness pour prendre un bain. Yeah.

mardi 21 octobre 2008

Crise cardiaque assurée

Amateurs de hamburgers, vous devez aller chez Dangerous Dan's Diner à Toronto pour y déguster un monstre. J'ai vu un reportage sur ce spécimen au bulletin de CTV hier soir et j'ai senti mon coeur défaillir. La quantité de boeuf, de bacon et de fromage, le tout recouvert par un oeuf cuit, nous fait réaliser l'épreuve que notre système doit subir en ingurgitant un tel mutant. Atroce. Par ailleurs, Dangerous Dan (de son vrai nom Dan Wooley) adore la lutte. D'où son surnom de Dangerous. Enfin, à noter le pas-très-subtil slogan The Burgers Are Bigger at the Double D; parle-t-on vraiment de burgers?

J'aurais aussi aimé vous montrer un diaporama PowerPoint que je possède, qui porte sur le restaurant Waldgeist de Hofheim, en Allemagne. Sérieusement, je n'ai jamais vu de plus gros burgers et schnitzels, ni de plus de grosses saucisses. Leur site n'est présentement qu'en allemand et il n'est pas très généreux en photos. Dommage, car leurs portions sont traumatisantes. Elles sont plus que du double D; on parle ici de double G.

jeudi 16 octobre 2008

Bond et Héraclès: même combat

Jozef Siroka signe ici un intéressant texte sur la direction prise par le personnage de James Bond, dans Casino Royale (2006). Personnellement, j'aime bien ce virage plus sombre, plus humain. J'ai très hâte de voir Quantum Of Solace, qui sort le 14 novembre, mais j'avoue que je m'attends à plus d'endroits exotiques, plus d'action, plus d'impossible. Je veux de la mythologie. Car James Bond est un personnage mythologique. Son univers constitue une mythologie. Remplacez les Dieux par les gadgets et vous arrivez au même résultat: un héros aux talents infinis, des ennemis plus grands que nature, des missions impossibles et des femmes à la fois mystérieuses, désirables et parfois même dangereuses. James Bond est le Héraclès d'aujourd'hui.

D'abord, dresser la liste des talents des deux personnages serait fastidieux, mais disons simplement que Héraclès et James Bond savent tous deux se battre. Ensuite, Héraclès est connu pour ses Douze Travaux inhumains; James a fait des dizaines de missions, toutes aussi inimaginables les unes les autres. Puis, Héraclès a vaincu des ennemis hors du commun; James aussi.

Enfin, en ce qui a trait aux femmes... une légende grecque affirme que Héraclès aurait fait l'amour avec 49 des 50 filles du roi Thespios en une seule nuit. La dernière aurait choisi de rester vierge pour devenir prêtresse. C'est mieux que James, je dois l'admettre. Mais 49 fois en une nuit? Un bref calcul: une nuit = 8 heures (grosso modo). 8 heures = 480 minutes. 480 divisé par 49 = un peu de moins de dix minutes par femme. Conclusion: Héraclès récupère vite, mais il ne dure pas longtemps. Je suis sûr que James le bat là-dessus. D'où le nombre impressionnant de "Oh James" dans les films du célèbre espion.

(source: GRAVES, Robert. Les mythes grecs, Paris, France Loisirs, 1984, p. 149)

mercredi 8 octobre 2008

Ça fait vraiment un an?

Je partais pour le Venezuela le 8 octobre, en matinée. La veille, j'avais eu droit à un merveilleux souper de départ en famille chez mon oncle Gilbert, un globe-trotter accompli. Après une brève nuit, je me suis rendu à l'aéroport vers 8 h, un peu fatigué par le vin de la veille et les préparatifs de dernière seconde (littéralement). Puis, l'avion. J'ai toujours aimé prendre l'avion. Pas tant pour le fait d'être dans l'appareil que pour le fait qu'à l'arrivée j'allais débarquer dans un nouvel univers.

Chaque arrivée est unique: par exemple, quand je suis sorti de l'aéroport Ruzyne de Prague, en septembre 2006, c'était une parfaite journée d'automne. J'ai aussitôt filé à mon hôtel pour y laisser mes bagages et je me suis ensuite promené dans le quartier, près de la place Venceslas. C'était fantastique. Je suis éventuellement tombé sur une fête du vin à Central Park; disons simplement que le Central Park de New York rocke infiniment plus que celui de Prague.

Aussi, quand je suis sorti de l'aéroport de Maiquetía, près de Caracas, en 2007, c'était le soir, il faisait chaud et surtout c'était TRÈS humide. Je me suis retrouvé peu après dans un appartement situé au bord de la mer des Caraïbes. Au matin, j'ai été sur le balcon et la mer bleue m'a sauté aux yeux. Un bon réveil. Chaque fois donc, le même sentiment: le début d'une nouvelle aventure. Ce sentiment à lui seul vaut chaque voyage.

Déjà un an. J'ai l'impression que je partais hier. Je peux difficilement attendre 2009 pour vivre une nouvelle aventure.

mardi 7 octobre 2008

Joyeux anniversaire

Ce blogue a aujourd'hui un an. Je l'avais d'abord créé pour la durée de mon voyage au Venezuela. Je n'avais jamais envisagé d'écrire un blogue avant mon stage, mais vu l'aspect pratique de la chose, j'ai plongé dans la blogosphère. À ce jour, vous êtes presque 5000 à l'avoir visité; plusieurs d'entre vous l'ont lu avec plus d'assiduité. Merci de votre fidélité. Et un merci particulier à ceux et celles qui écrivent des commentaires, c'est intéressant de vous lire, même quand vous dites des conneries.

Bien que certains (genre, Julien) m'ont avoué ne plus éprouver autant de plaisir à lire mon blogue depuis que je suis revenu au Québec, je continue d'apprécier le fait de l'écrire. C'est sûr, c'est différent. Les péripéties semblent toujours plus passionnantes en voyage. Mais tout ça n'est qu'une question de perspective. De toute façon, je voyagerai à nouveau en 2009. Je suis déjà en train de préparer le tout, alors vous aurez éventuellement droit à de nouvelles histoires délirantes. C'est promis.

mercredi 1 octobre 2008

Sept choses que je n'aime pas du métro

Je prends le métro pour aller travailler et j'ai réalisé que plusieurs choses me déplaisaient particulièrement lors de mes déplacements:

1) Les gens impatients d'entrer dans le wagon qui se placent devant les portes, bloquant ainsi l'accès aux personnes qui veulent en sortir. Dans ce temps-là, j'essaie d'accrocher un maximum de twits quand je sors, histoire de leur faire comprendre leur manque de savoir-vivre. Oeil pour oeil, dent pour dent.

2) Les individus qui tiennent absolument à longer les murs et à couper les coins, quand ils circulent à l'intérieur d'une station. C'est comme ça que les collisions ont lieu, surtout quand ils courent.

3) Les personnes qui écoutent leur musique à des volumes indécents. Chose, si je voulais écouter ton truc, je m'achèterais le disque; pas besoin de me l'imposer.

4) Les quidams qui parlent très fort. Je n'ai pas envie de savoir les détails de la vie de tout le monde.

5) Les usagers qui se promènent d'un bout à l'autre du wagon, pour finalement en sortir par les portes à l'opposé de l'endroit par où ils sont entrés. Il y avait bien des portes dans leur coin, pourtant. Alors pourquoi déranger les autres passagers, surtout aux heures de fort achalandage?

6) Les imbéciles qui jettent des déchets par terre. Bordel. Comme s'il n'y avait pas de poubelles dans les stations.

7) Les distraits qui arrivent aux tourniquets mais qui n'ont pas sorti leur passe. Pourquoi attendent-ils à la dernière minute?

À part ça, j'aime beaucoup prendre le métro. Je peux y lire plein de classiques, comme Anna Karénine.