mardi 24 février 2009

ÇA, c'est du fast food

Estomacs sensibles, personnes à la diète, végétarien-nes et végétalien-nes, n'allez pas visiter le site This Is Why You're Fat. Surtout pas toi, Eve. Les autres, allez-y et imaginez que vous mangez chacun de ces chefs-d'oeuvre composés de gras, de sel, de sucre et autres substances si bonnes au goût, mais si nocives pour la santé, lorsque consommées en trop grandes quantités. Vous constaterez par ailleurs que vraiment, il n'y a pas de limites à ce qu'on peut faire avec du bacon.

jeudi 19 février 2009

Venezuela sí

Voici un article intéressant sur les attraits touristiques du Venezuela. Cependant, je le trouve court; il y aurait tellement à dire sur le pays, mais le texte est assez long pour titiller les plus curieuses et curieux d'entre vous. Je n'ai pas eu la chance de visiter le parc national de Canaima: c'est une des choses que j'aurais aimé faire. Ça, et visiter Coro, Colonia Tovar, Maracaibo, le parc national Morrocoy et la région du delta de l'Orénoque. Je devrai donc retourner au Venezuela.

mercredi 18 février 2009

Roche, papier, ciseaux: le championnat mondial

Amateurs de roche, papier, ciseaux, réjouissez-vous: le prochain championnat du monde de cette discipline aura lieu au Canada. La date et le lieu exact de l'évènement n'ont toutefois pas encore été précisés. En attendant, vous pouvez passer de belles heures à lire le site de la World RPS Society. Vous pouvez même vous y procurer des produits dérivés. C'est fou ce qu'on peut en apprendre des choses sur cette activité.

lundi 16 février 2009

Rick Astley rocks and ricrolls

J'ai beaucoup aimé l'entrevue de Rick Astley à Tout le monde en parle, hier soir; il est un homme simple, charmant, vrai, drôle, solide dans ses valeurs. J'ai surtout aimé quand il a mentionné qu'il n'avait pas, pour le moment du moins, l'intention d'écrire du nouveau matériel. Cette déclaration est d'une honnêteté rafraîchissante; je pense qu'il réalise que les gens ont apprécié ses chansons parce qu'elles représentent une époque dans l'Histoire de la musique, mais qu'ils ne tiennent pas à en entendre de nouvelles. Il comprend qu'elles ne seraient sans doute pas pertinentes dans le contexte d'aujourd'hui. Beaucoup d'artistes effectuant un retour, comme D-Natural, s'imaginent qu'ils doivent absolument composer des nouvelles pièces, parce qu'ils suscitent un intérêt auprès d'une nouvelle génération d'amateurs. Non. Parfois, le public veut juste entendre les classiques. Et c'est très bien ainsi. À vouloir trop en donner, certains musiciens finissent par diluer leur légende.

jeudi 12 février 2009

Un flashback du Venezuela

Aujourd'hui, j'ai croisé un gars de Caracas à l'UQAM. Il suivait le cours de spinning qui précède mon cours de kung fu. Quand je suis entré dans le dojo, il discutait en espagnol avec l'assistant de mon professeur. Je les écoutais, tout en ayant un drôle de sentiment de familiarité.

Puis, en espagnol, j'ai demandé au gars d'où il venait. Il m'a dit qu'il venait du Venezuela, et plus précisément, de Caracas. Effectivement, il parlait sans prononcer les "s" finaux, comme tout le monde là-bas. On a ainsi jasé quelques minutes, du fait qu'il était ici pour apprendre le français (je ne l'ai pas beaucoup aidé, en tout cas), que les Vénézueliennes étaient très belles (c'est vrai), qu'il faisait froid ici, que Caracas est la ville au plus haut taux d'homicide au monde depuis que Chávez est au pouvoir (on exclut bien sûr les villes en zones de guerre), etc. Ce dernier sujet m'a vivement intéressé. Après quelques recherches sur Internet, j'ai trouvé deux articles qui corroboraient cette théorie: 1, 2. Le genre d'information que toute maman est très heureuse de connaître, surtout quand un de ses enfants s'apprête à visiter la ville.

Je n'ai pas été surpris d'apprendre que le taux d'homicide du Cap est très élevé; les gens que je connais qui y ont été m'ont tous souligné l'ambiance tendue qui y règne. La présence de Moscou dans ce palmarès ne m'a pas vraiment étonné non plus. Il semblerait que la recrudescence de crimes haineux commence à poser de graves problèmes de sécurité. Mais la Nouvelle-Orléans et Port-Moresby? Je n'aurais pas imaginé. Par ailleurs, je m'attendais à y trouver des villes comme Johannesburg, Bogotá ou quelques villes brésiliennes, mais non. Pourtant.

Bref, une rencontre fort sympathique. Je n'avais pas parlé espagnol depuis mon retour et j'ai réalisé que je n'avais pas de difficulté à reprendre mon accent de là-bas. Pour quelques minutes, c'était le Venezuela all over again.

mercredi 11 février 2009

Rick Astley à TLMEP

Le chanteur Rick Astley sera un des invités de l'émission Tout le monde en parle, ce dimanche. J'ai toujours trouvé que sa voix puissante ne cadrait pas avec son visage de préadolescent. Il a connu un succès fulgurant à la fin des années 1980, avant de sombrer dans l'oubli. Ce sera intéressant d'entendre son histoire. Par ailleurs, ce serait génial s'il chantait Together Forever. Quel classique! Mon amie Noémi le chante avec tant de passion. Quoi qu'il en soit, j'aurai ce soir-là une pensée pour elle, qui est à Paris en ce moment.

dimanche 8 février 2009

"The Wrestler": ma critique

J'ai enfin vu The Wrestler de Darren Aronofsky, avec Mickey Rourke, et je l'ai beaucoup aimé. Vraiment un excellent film. Le jeu de Rourke a été abondamment commenté et louangé, à juste titre. Rourke EST Randy "The Ram" Robinson: un lutteur sur le déclin, un homme brisé, mal adapté, qui vit dans un passé empreint d'une gloire aujourd'hui disparue. Il essaie tant bien que mal (surtout mal, en fait) de réconcilier son passé et son présent; les moments où il tente de renouer avec sa fille sont extrêmement touchants et douloureux. De plus, sa relation avec une danseuse nue - l'excellente Marisa Tomei -, constitue une rare accalmie dans le tumulte de sa vie. Ses amitiés avec les autres lutteurs le font sentir important, mais il réalise peu à peu qu'il se dirige vers un cul-de-sac, que ce monde, le seul qu'il connaît, le seul dans lequel il se sent à sa place, finira par le détruire.

Aronofsky filme le sujet avec une caméra sobre. Pas de plans tape-à-l'oeil, pas d'effets spéciaux ridicules, pas d'images ultra-léchées. La caméra reste discrète, elle sert les personnages et les matchs de lutte. Une sage décision, car le film dresse un portrait d'une justesse quasi-documentaire de l'univers de la lutte. Enfin on voit l'envers des galas, sans artifice, sans censure: la drogue, les lutteurs qui parlent des séquences de leur combat à venir, les blessures (la scène où Rourke se fait enlever des agrafes et des morceaux de verre du corps est particulièrement difficile à regarder), etc. Pour avoir moi-même assisté à des galas dans des salles miteuses, je vous garantis que le film présente la réalité: le côté très pathétique de certains lutteurs, prêts à tout pour réussir dans le milieu, les spectateurs déchaînés qui hurlent sans arrêt, etc. Même les cris du public sont réalistes: Holy Shit! Holy Shit! est un classique, même dans la WWE.

Par ailleurs, grâce à un rigoureux entraînement, Rourke a lui-même effectué les mouvements de lutte; il impressionne, surtout quand il fait un head scissors ou quand il saute par-dessus la troisième corde, sur quelques personnes. En outre, les mordus de lutte apprécieront le clin d'oeil au Iron Sheik, à travers le personnage de The Ayatollah. La conclusion du film complète avec force la vision d'Aronofsky. Je n'en dirai pas plus, pour ne pas gâcher son efficacité.

Je me dois de souligner la trame sonore. Tout film dans lequel on entend Balls To The Wall d'Accept ou même Don't Know What You Got (Till It's Gone) de Cinderella mérite au moins une nomination aux Oscars. Je donne aussi plusieurs points bonus pour l'affiche d'AC/DC dans la roulotte de Robinson.

The Wrestler a été très bien accueilli dans le monde de la lutte, car il dépeint la réalité de nombreux lutteurs: certaines scènes m'ont fait penser à Jake "The Snake" Roberts, Terry Funk et bien d'autres. Des hommes qui ne savent faire autre chose, même s'ils ruinent leur santé en exerçant leur passion, même s'ils ont conscience de cette autodestruction. Ils vivent leur destin. Ils y foncent tête première, au mépris des conséquences, car pour eux, il s'agit de la seule façon d'exister. La fuite n'est pas une option. Le lutteur en eux ne meurt jamais et finit toujours par les rattraper. Il y a tellement d'histoires réelles de lutteurs qui sont morts à cause qu'ils ont suivi leur Destin, si minable était-il. Ils ont été happés par cette force impitoyable qui les pousse vers le Néant. The Wrestler est une des rares oeuvres que j'ai vues qui parvient à montrer, sans cliché, sans complaisance, sans jugement, ce chemin vers les ténèbres. Un grand film.

mercredi 4 février 2009

La fin de Metal Maniacs

Cette nouvelle va tout droit dans la catégorie "nouvelles-dont-la-majorité-des-gens-se-fiche-éperdument", mais pour moi, elle revêt une grande importance. Alors voilà:

Le magazine états-unien de musique métal Metal Maniacs cesserait d’être publié, après 19 ans d’activités!!! En même temps, je ne suis pas surpris; j’avais de plus en plus de difficulté à le dénicher en kiosque depuis quelques mois. Conséquence des changements d’habitudes de consommation des médias métal chez les amateurs plus jeunes? De la crise économique? Peut-être un peu des deux. Quoi qu’il en soit, je suis extrêmement déçu, car j’ai toujours pensé que les journalistes de Metal Maniacs comptaient parmi les plus connaisseurs et talentueux de la presse métal.

Metal Edge cesserait aussi ses activités, mais je n’ai jamais aimé ce magazine, trop mainstream à mon goût. Metal Maniacs avait trouvé un bon équilibre entre underground et mainstream; c'est une des raisons pour lesquelles il était mon magazine métal préféré. C’est avec Metal Maniacs que j’ai fait mon éducation métal, dès 1992. J’en ai aujourd’hui une impressionnante collection; il ne doit me manquer qu’au plus une douzaine de numéros, sur une quinzaine d’années. J’ai préféré les années avec les rédacteurs en chef Jeff Wagner et Mike Greenblatt; les années Katherine Ludwig mettaient trop l’accent sur le hardcore, tant au plan musical qu’idéologique.

Je devrai donc me tourner vers de nouvelles publications: je lis déjà Brave Words And Bloody Knuckles, mais je pourrai en découvrir d’autres, comme Decibel, Zero Tolerance, etc. Mais jamais un magazine n’aura l’impact qu’a eu Metal Maniacs sur ma relation avec le métal. Quel jour triste…