mardi 28 décembre 2010

Retour sur les affiches et réflexion sur la spontanéité

Pour faire suite à mon texte précédent sur les solutions de remplacement aux guides de voyage, je tiens à raconter deux anecdotes montrant les bons et moins bons côtés de la planification d'activités à partir d'affiches. D'abord, en 2006, grâce à une affiche, j'ai assisté à un concert de musique classique dans une église du XIIe siècle de Prague et ce fut une expérience inoubliable. Cette décision fut spontanée et je ne l'ai pas regrettée. Ce genre de décision apporte beaucoup de piquant aux voyages et je considère important de lui laisser une place aussi grande que possible dans mes plans.

La deuxième anecdote présente l'envers de la médaille, soit qu'une affiche peut nous apprendre la tenue d'un évènement qui nous intéresse mais auquel on ne peut assister, pour diverses raisons. Ainsi, lorsque j'étais à Sofia, en juin dernier, j'ai aperçu l'affiche suivante:


Si vous connaissez la musique métal, vous comprendrez le caractère historique d'une réunion d'Anthrax, Megadeth, Metallica et Slayer sur une même scène. En plus, des membres des quatre groupes ont interprété ensemble la pièce Am I Evil? de Diamond Head. Un moment légendaire, car c'était la première fois que les quatre groupes « jammaient » de la sorte. En tant que fervent amateur de métal, j'aurais beaucoup aimé y être, mais je devais quitter Sofia le 20 juin, soit deux jours avant le spectacle. Il a toutefois été filmé et il est maintenant disponible en DVD. Certes, je peux maintenant regarder le DVD, mais l'expérience aurait été infiniment plus satisfaisante si j'avais pu la vivre sur place.

Ces deux histoires m'amènent à penser que, dans le fond, la spontanéité peut s'exprimer lorsqu'on décide de rejeter les contraintes qui pourraient la freiner. Dans le premier cas, j'avais le temps d'assister au concert et j'en avais envie. La décision fut donc facile à prendre. Dans le deuxième cas, j'avais acheté un billet d'avion pour une date antérieure au spectacle. Je devais revenir chez moi, car je devais recommencer à travailler à une date déterminée. Après quelques secondes de réflexion sous le chaud soleil de Sofia, j'ai conclu que conserver mon emploi valait plus que voir un spectacle, si unique soit-il. Je ne regrette toujours pas ma décision.

Bien sûr, j'aurais pu modifier mon billet ou carrément en acheter un autre dans le seul but de ne pas rater cette soirée. Il est toujours possible de tout foutre en l'air et de briser nos engagements, si le coeur nous en dit. Il faut alors évaluer si prendre spontanément cette décision peut nous apporter davantage de bénéfices que refuser de la prendre. Et peu importe notre choix, il faut en assumer les conséquences, quelles qu'elles soient.

Ce texte sera mon dernier texte de l'année 2010, alors je vous souhaite une excellente année 2011, remplie de voyages et de bonheur.

jeudi 23 décembre 2010

«Ditch the Guidebook: 8 Alternative Trip Planning Resources»

Les guides de voyage peuvent constituer une formidable source d'information. Mon guide Lonely Planet sur le Venezuela (édition 2007) m'a été très utile et les renseignements qui y figurent étaient exacts, au moment où j'ai séjourné dans le pays, en 2007-2008. Par contre, ces guides ne peuvent prétendre transmettre toutes les données à propos d'un lieu, ne serait-ce qu'à cause du grand nombre de pages qu'un tel document pourrait compter. Imaginez un guide exhaustif sur la Chine. Imaginez maintenant le poids d'un tel guide. Et si en plus vous souhaitez visiter plusieurs pays de la région, vous devrez vous procurer plusieurs guides. Pas très pratique pour maintenir le poids de ses bagages à un niveau décent. En outre, un guide en version imprimée ne peut être mis à jour pour refléter les changements dans ses données, ce qui lui confère une durée de pertinence limitée.

C'est pourquoi il s'avère préférable de varier ses sources d'information. L'article suivant propose huit solutions de remplacement aux guides de voyage. Certaines sont plus évidentes, comme naviguer sur le site Web de l'endroit que l'on s'apprête à découvrir, alors que d'autres sont plus créatives, comme s'inspirer des affiches posées sur les murs d'édifices pour trouver des activités. La combinaison de ces différentes options permet donc de maximiser la récolte d'information et de profiter pleinement du périple.

lundi 20 décembre 2010

« No Baggage Challenge »

Rolf Potts est un globe-trotter accompli, qui jouit d'une grande reconnaissance dans la communauté des rédacteurs de voyage. Or il vient de compléter un tour du monde en plus de six semaines... sans bagage. Un défi important, qu'il a nommé le « No Baggage Challenge ». Une telle aventure visait à soulever la question de la place accordée aux bagages lors de nos déplacements. Certaines personnes traînent des objets et des vêtements pour pouvoir faire face à chaque situation imaginable. D'autres, au contraire, préfèrent transporter le moins de choses possibles pour ne pas être entravé par leurs possessions. Je pense qu'avec l'expérience, beaucoup de gens réalisent que voyager léger permet un maximum de flexibilité. Ils préfèrent n'amener que le strict minimum, quitte à se procurer sur la route les articles dont ils pourraient avoir besoin. C'est une philosophie que j'applique de plus en plus dans mes périples, car j'en constate de plus en plus les bénéfices.

Par ailleurs, l'article suivant s'inspire de ce défi afin de proposer un budget économe et réaliste pour chacune des destinations visitées par Potts.

jeudi 16 décembre 2010

« The Pre:Travel Guide »

Toujours à la recherche de lectures instructives sur les voyages, j'ai acheté le livre électronique The Pre:Travel Guide de Nathan Schacherer et Sofia von Porat, un couple dans la vingtaine qui se promène autour du monde depuis 2008. Ils y décrivent leur conception des préparatifs nécessaires à un long voyage, afin d'aider ceux et celles qui souhaitent entreprendre un tel projet. Or, après l'avoir feuilleté, je ne le recommande pas aux habitués des blogues de voyage ou aux gens qui possèdent de l'expérience dans l'organisation de voyages d'une certaine durée. Personnellement, je n'y ai rien appris. Toutes les idées, tous les concepts du livre peuvent être trouvés sur différents blogues ou sites (comme Round-The-World Travel Guide) ou ils relèvent du gros bon sens. La seule utilité de ce guide consiste à réunir en un document les principes de base d'un périple de grande envergure. Pour un néophyte en la matière, The Pre:Travel Guide peut donc présenter un intérêt. Mais pour les autres, vous risquez de rester sur votre appétit.

Les auteurs se targuent par ailleurs que The Pre:Travel Guide compte plus de cent pages. C'est vrai, mais si on enlevait les quelque cent photos qui les ornent, le nombre de pages diminuerait de façon importante. Le contenu ne doit pas être sacrifié au profit du contenant, si attrayant soit-il. Au moins, le livre ne coûte que 9,95 $ US, ce qui peut convenir aux indécis proches de leurs sous. Par contre, pour environ deux fois ce prix, vous pouvez acheter Secrets to Successful World Travel de Nomadic Matt, un guide semblable, mais plus étoffé et plus intéressant.

dimanche 12 décembre 2010

Quelques nouveautés pour La page à Pageau

Comme vous l'avez sans doute remarqué, j'ai ajouté quelques fonctionnalités à ce blogue. Vous pouvez maintenant publier vos commentaires - signés - , faire des recherches ou vous abonner aux messages et aux commentaires. N'hésitez donc pas à utiliser ces nouveaux éléments.

vendredi 10 décembre 2010

« Avant de m'éteindre »

Titre quelque peu lugubre, j'en conviens, mais il résume parfaitement le sujet de cet article publié par Corinne, du site Vie nomade. Elle y présente sa liste des choses qu'elle espère accomplir avant de s'éteindre. Elle les divise en plusieurs catégories, comme « Aventure », « Évènements », « Fun/Divers » et « Pays/Lieux », de sorte que la nature de chacune d'elles apparait avec clarté. J'ai beaucoup aimé la franchise dont elle fait preuve dans son énumération: par exemple, elle n'hésite pas à y inclure des éléments très personnels, tels que des fantasmes sexuels. D'aucuns n'oseraient franchir la marge entre les écrire sur un bout de papier ou sur une page blanche d'un logiciel quelconque et les publier sur un site Web.

À ma connaissance, les gens qui ont entrepris ou qui désirent entreprendre un long voyage concoctent habituellement une liste semblable. Pourquoi? Pour tracer un portrait de leurs buts. Pour avoir des objectifs concrets au moment de visiter certains pays. Cet exercice est très révélateur pour la personne qui l'effectue, car il lui permet de déterminer avec précision ses champs d'intérêts, il lui apporte une meilleure connaissance d'elle-même et il peut lui servir de guide dans l'élaboration d'un périple ou même dans la façon de vivre son quotidien. En outre, rayer un élément de cette liste procure un vif plaisir, car plus elle se couvre de traits, plus on réalise à quel point notre vécu s'enrichit.

Je vous invite donc à lire la fameuse liste de Corinne. Mieux, je vous propose de dresser votre propre liste. Le plus important lorsque vient le temps de rédiger un tel document est de ne pas vous censurer et d'être le plus honnête possible avec vous-même. Non, les rêves ridicules n'existent pas. Si c'est important pour vous, c'est tout ce qui compte. À moins que vos désirs ne nuisent aux autres, vous pouvez bien vouloir expérimenter tout ce qui pique votre curiosité. Vous pourriez même être étonné des idées que vous coucherez sur papier.

Dernier conseil: ne vous arrêtez surtout pas d'écrire tant que vous n'avez pas l'impression d'avoir épuisé votre imagination. Vous aurez alors votre liste. Rien ne vous empêchera de la modifier par la suite, soit en y rajoutant ou en y retranchant des éléments, mais à tout le moins, l'essentiel de ce qui vous passionne se trouvera là, sous vos yeux. Et ce sera ensuite à vous de travailler en vue de la réalisation de vos rêves.

lundi 6 décembre 2010

« How to Travel to Antarctica »

L'Antarctique ne constitue pas une destination très populaire auprès des touristes, et ça se comprend. Le 21 juillet 1983, à la station russe de Vostok, le mercure indiquait -89,2 °C, soit la plus froide température jamais enregistrée sur Terre. Alors qui tient vraiment à découvrir un milieu aussi hostile? Eh bien, malgré tout, plusieurs aventuriers ont envie de l'explorer: 36 000 l'ont fait en 2009-2010, selon la International Association of Antarctica Tour Operators.

De tous les rares articles que j'ai lus sur le sujet, celui-ci est le plus complet. Il présente un survol des divers aspects à considérer avant de partir en Antarctique et des différentes façons de s'y rendre. En résumé: ça coûte cher, visiter le septième continent. Très cher. Du genre, au moins 4000 $ US pour effectuer une croisière dans la région et au moins 1000 $ AU pour en survoler une portion. Les plus riches d'entre vous peuvent même se payer une expédition de 18 jours vers le pôle Sud pour la modique somme de 57 000 $ US, avec la compagnie Extreme Adventures.

Si l'Antarctique fait partie de votre liste de « lieux à voir avant de mourir », lisez cet article - et tout autre texte pertinent -, car un tel voyage demande plus de préparatifs qu'une balade dans les rues de Londres.

jeudi 2 décembre 2010

Sober World Travel

En contrepartie de mon texte sur le site Travel Drunk, je vous présente maintenant Sober World Travel, une compagnie qui propose des excursions aux anciens alcooliques et toxicomanes ou gens en sevrage. Ainsi, les activités offertes sont conçues en tenant compte des exigences propres au cheminement que vivent ces personnes. Ces activités se déroulent au Mexique, au sud des États-Unis et à Porto Rico.

L'organisation sera toutefois en hiatus pour l'année 2011; elle espère par contre reprendre ses opérations en 2012. Malgré tout, je tenais à vous la faire connaître, car elle démontre l'existence d'une grande variété de créneaux dans l'univers des voyages. Par conséquent, si vous prenez le temps de chercher un peu, vous trouverez fort probablement des ressources pour vous aider à élaborer le type de périple dont vous rêvez, quel qu'il soit. Et si vous n'en trouvez pas, vous avez alors découvert un secteur de l'industrie qui mériterait sans doute d'être développé. Ce filon pourrait même mener à une carrière, pour ceux et celles au sens des affaires aiguisé.

Ceci dit, d'un point de vue entrepreneurial, il y a deux manières de lire l'absence d'information sur un sujet: soit il n'intéresse pas une majorité d'individus, ce qui signifie que tout investissement en argent, en énergie et en temps dans ce domaine se traduira en perte ou en résultat peu satisfaisant; soit le sujet, pour diverses raisons, a simplement glissé sous le radar des acteurs qui pourraient en retirer un quelconque bénéfice. Dans ce dernier cas, les personnes fonceuses pourraient gagner gros, si elle entreprennent des démarches pour combler cette lacune. Il ne suffit qu'un minimum d'audace et d'imagination.

mercredi 1 décembre 2010

Travel Drunk

Si vous aimez essayer différents types d'alcool, vous apprécierez Travel Drunk. Les deux auteurs du site sont dans la fin de la vingtaine, ils forment un couple et ils s'identifient comme TD (Travel Drunk) et TDette (Travel Drunkette). Ensemble, ils mettent leur foie en péril pour découvrir les trésors alcoolisés de la planète et les partager avec vous. Pour le moment, ils ont titubé dans onze pays et leurs textes décrivent, par le biais d'une plume bien personnelle, leurs expériences dans chacun d'eux. Critiques de bières et de liqueurs, recettes de drinks et observations sur les lieux visités composent l'essentiel de leur production écrite.

Le site offre une architecture simple, facile à naviguer. Il comporte toutefois encore peu d'information et il semble être mis à jour de façon sporadique. Néanmoins, Travel Drunk reste un site sympathique, sans prétention. En outre, TD et TDette acceptent vos questions, mais aussi vos suggestions. N'hésitez donc pas à les contacter si vous trouvez un alcool alléchant, un bar qui vaut le détour ou toute autre information pertinente.