mardi 29 mars 2011

La page à Pageau est morte, vive La page à Pageau!

Chères lectrices et chers lecteurs, je vous annonce que cette version de La page à Pageau est arrivée à sa fin. Je n'écrirai plus sur ce blogue, car j'ai décidé de créer un site Web plus sérieux pour présenter mon nouveau projet: un tour du monde.

Ce nouveau site s'appelle lui aussi La page à Pageau et vous le pouvez le visiter à l'adresse suivante: www.lapageapageau.com Vous y trouverez une bonne partie des textes déjà publiés dans sa version antérieure, mais j'y parlerai en plus de mes préparatifs, du déroulement de mon voyage et du retour. C'est une toute nouvelle aventure qui commence pour moi et j'espère que vous me joindrez dans celle-ci.

Cette version de La page à Pageau restera en ligne pour votre bon plaisir. Vous pourrez ainsi comparer les deux moutures, si vous en avez envie. Je vous remercie de votre intérêt et de votre fidélité au cours des dernières années. Au plaisir de vous retrouver sur la nouvelle Page à Pageau.

mardi 22 mars 2011

Une pause pour La page à Pageau

Chères lectrices et chers lecteurs, je vous informe que La page à Pageau sera en pause au cours des prochaines semaines. La raison en est bien simple: je travaille sur un projet en lien avec ce blogue et ce projet me demande beaucoup de temps. Je vais donc concentrer mon temps et mon énergie sur lui. Je vous reviendrai quand tout sera terminé, j'aurai alors bien du nouveau à vous annoncer. Merci de votre patience, mais surtout, merci de votre intérêt. Restez donc à l'affût, et au plaisir de vous retrouver bientôt...

jeudi 17 mars 2011

« Travel etiquette 101: body language »

Cet article (en anglais) parle de quelques codes de langage corporel dans plusieurs pays. Toujours bon de connaître les diverses interprétations que nos gestes peuvent générer, selon les cultures. Cette connaissance permet d'éviter - ou à tout le moins, de diminuer - les possibilités d'incidents, de malentendus. Certes, je pense que la plupart des habitants d'un territoire savent se montrer cléments à l'endroit des touristes qui transgressent les codes en vigueur, mais cela ne constitue pas une bonne raison pour ne pas en apprendre un minimum sur ceux-ci.

dimanche 13 mars 2011

Le permis de conduire international pour Québécoises et Québécois

Québécoises et Québécois, si vous envisagez d'utiliser un véhicule lors de votre prochain voyage, vous devriez posséder un permis de conduire international. Le permis de conduire ordinaire est reconnu en Amérique du Nord, mais pas nécessairement dans les pays à l'extérieur de ce territoire. Le permis de conduire international constitue « [...] en fait la traduction de votre permis de conduire en une dizaine de langues ». Il peut donc faciliter la communication dans les situations où un permis de conduire est requis.

Le permis de conduire international est délivré par le CAA-Québec et non par la Société de l'assurance automobile du Québec. Les procédures pour l'obtenir sont simples et elles sont expliquées ici. À noter que « [l]e PCI n'est valide que pour un an à partir de la date d'émission. CAA-Québec recommande qu'il ne soit pas délivré plus tôt qu'un mois avant la date du départ afin que le détenteur puisse profiter au maximum de sa durée de validité. » Un sage conseil.

jeudi 10 mars 2011

« 7 Reasons Why the 'Authentic' Travel Experience Is a Myth »

Depuis un certain temps, je voulais écrire un article sur le mythe du « voyage authentique ». Or Gary Arndt, du site Everything Everywhere, m'a devancé avec cet excellent article (en anglais) sur le sujet. Vraiment, je ne vois pas ce que je peux y rajouter, car il résume à merveille mon opinion là-dessus. Une lecture essentielle pour tout voyageur.

mardi 8 mars 2011

« Tips on Tipping for 63 Services »

Le pourboire... cette pratique souvent mal-aimée. Savoir combien donner dans tel ou tel contexte peut causer des maux de tête. L'article suivant (en anglais) présente les pourcentages de pourboire à donner pour 63 services différents. Ces pourcentages peuvent évidemment varier, selon les circonstances. D'ailleurs, André Désiront en parle dans ce texte. Bien franchement, l'arbitraire des pourcentages m'agace parfois: pourquoi 8 % pour les musiciens? Pourquoi pas 10 %? Enfin. Une telle liste, malgré son utilité, doit donc être employée avec un certain discernement.

dimanche 6 mars 2011

Une fois c'est bien, mais deux fois, ce n'est pas nécessairement mieux...

De nombreuses personnes adorent retourner aux mêmes endroits. Elles y reviendront encore et encore, car elles y ont déniché une combinaison d'éléments qui correspondent à leurs critères d'un voyage réussi. Elles ne souhaitent pas modifier une formule gagnante. Grand bien leur fasse. Je n'appartiens toutefois pas à cette catégorie de voyageurs. D'ordinaire, je n'aime pas retourner là où j'ai déjà été, surtout si j'y ai vécu des expériences très intenses. J'ai trop envie de connaître un maximum de gens, de choses, dans un maximum de lieux, car je considère que le temps est trop limité pour le dilapider dans du déjà-vu. Bien sûr, il existe des exceptions. Par exemple, je n'avais séjourné que trois jours à Paris en 2009, je n'ai pu l'explorer autant que je l'aurais voulu et j'aimerais donc y remettre les pieds.

Certes, on peut retourner dans un endroit et y faire un voyage totalement différent du précédent. On peut ainsi passer quelques jours à arpenter les rues d'une ville, à apprécier ses attractions, puis y revenir l'année suivante pour effectuer des randonnées dans les montagnes environnantes. J'admets que c'est sans doute la meilleure manière d'éviter d'éroder le souvenir. Car vouloir revivre un périple passé peut mener à une amère déception.

On ne peut en effet reproduire un épisode marquant, même en tentant l'impossible pour en recréer le contexte. Et à trop vouloir essayer de reconstituer ces instants précieux, on court le risque d'en ternir la magie. Il ne faut pas oublier qu'un facteur majeur colore toute expérience: le point où l'on se situe dans notre cheminement de vie. Ce point influence toutes nos perceptions. Lorsqu'on a vécu un évènement mémorable, on se trouvait à un certain point de notre cheminement. Or, avec les années, on se découvre de nouveaux intérêts envers de nouveaux sujets, on acquiert une maturité qui nous fait prendre conscience de leçons qu'on ne comprenait pas auparavant, on développe une perspective autre sur la vie et sur la valeur de celle-ci. Alors même si on remettait le pied en terrain connu pour y revivre un souvenir important, on ne pourrait y parvenir, parce que le temps aura nécessairement modifié plusieurs des variables constituant ledit souvenir. Et lorsque l'on comparera ces deux séjours, on s'exposera à l'éventualité très réelle d'une cruelle désillusion.

Idéalement, si j'avais à fouler le sol d'un endroit déjà exploré, je le ferais à condition que plusieurs années se soient écoulées depuis mon dernier passage. J'aurais ainsi l'impression que le lieu a changé, que de nouvelles possibilités me seraient offertes et que la sagesse acquise depuis ma dernière visite me conférerait un nouvel éclairage sur lui.

mercredi 2 mars 2011

Moi, mes souliers...

Je viens de tomber sur Moi, mes souliers..., un site francophone montréalais au slogan on ne peut plus approprié: « Rêver! Voyager! S'informer! Partager! ». Fondée par « une passionnée du voyage » (Jennifer, je crois. J'aurais apprécié une page « À propos de... » sur la ou les responsables de ce projet), le site déplore le faible nombre de ressources francophones qui traitent des différents types de voyage et de voyageurs. Il tente donc de changer cette situation.

Premier constat: la présentation visuelle de Moi, mes souliers... est superbe (l'en-tête, surtout). Simple et divisée de façon claire, elle rend la navigation facile, tout en charmant le regard. Le site comprend plusieurs sections, telles que « Voyage en général », « Passions connexes », « Archives de nouvelles » et « Forum de discussion », ainsi que plusieurs sous-sections, telles que « Cuisine et recettes », « Musique et rythmes », « Gadgets et patentes » et « Portraits de voyageurs ». En outre, vous pouvez acheter des livres à la boutique Amazon du site, histoire de l'aider à défrayer ses coûts de maintenance.

Les articles, fouillés et bien rédigés, touchent une vaste gamme de sujets (des préparatifs avant le départ à comment profiter au maximum des cuisines de chaque pays) et on peut sentir que les mots choisis portent l'expérience de leur auteur. Par contre, j'ai remarqué que les textes de la section « Voyage en général » ne sont pas signés; je présume qu'ils ont été écrits par la fondatrice du site. Un détail, diront certains. Pour ma part, j'aime associer un nom à une plume, car j'éprouve alors plus de facilité à m'y identifier.

Moi, mes souliers... n'existe que depuis 2010, ce qui explique pourquoi certaines sections comptent - pour le moment, du moins - encore peu de contenu: par exemple, « Photographie » ne renferme que six textes. Leur taille devraient cependant gonfler au cours des prochains mois. Vous êtes d'ailleurs invité à collaborer au site, ce que plusieurs personnes ont déjà commencé à faire. Si cette proposition vous intéresse, vous pouvez contacter Moi, mes souliers... à l'adresse de courriel suivante: moi.messouliers@hotmail.com

Beaucoup de gens écrivent des blogues ou créent des sites dans le seul but de raconter leurs voyages, ce qui est formidable. Moi, mes souliers... vise toutefois plus haut. Bien plus haut. Avec passion et détermination, il aspire à devenir une ressource incontournable dans l'univers francophone des voyages. Je salue cette intention, car je pense moi aussi que la communauté de voyageurs francophones ne peut que tirer profit d'une présence accrue de ressources en français sur le sujet.

dimanche 27 février 2011

Le plaisir d'avoir l'air stupide en voyage

Lors d'un de mes séjours à Caracas (en janvier 2008, plus précisément), j'ai été faire mes courses. J'ai ainsi été chez le boucher et je lui ai demandé des « pechos de pollo » (« seins de poulet »). Oh ce regard amusé... ce sourire qui se retenait de laisser tomber le « sou- »... ce sentiment d'avoir commis un impair. Pourtant, selon mon dictionnaire français-espagnol, le mot pouvait être utilisé dans ce contexte. Mais dans la pratique, il ne semblait pas convenir. Question de connotation, sans doute. Déterminé à sauver mon honneur, j'ai alors dit au boucher: « pechugas? » (poitrines). Il a acquiescé d'un signe de tête, en riant de bon coeur. Je me suis senti stupide, mais je n'ai pu m'empêcher de rire à mon tour. Il m'a ensuite tendu les fameuses poitrines, je l'ai payé, on s'est regardés d'un air complice, un bref mais significatif instant, et je suis rentré, conscient d'avoir vécu un évènement marquant, en dépit de son apparente banalité.

Cette anecdote m'a amené au constat suivant: plus la culture de la région que l'on visite est éloignée de celle de notre lieu d'origine ou de résidence (que ce soit par la langue, les us et coutumes, etc.), plus on peut se retrouver dans des circonstances dépaysantes. Et plus on se sent dépaysé, plus on peut, souvent sans même s'en rendre compte, poser des gestes inappropriés ou dire des choses déplacées. Pendant les secondes qui suivent un tel incident, si on réalise qu'on vient de faire une bourde, on peut ressentir une gêne difficile à cacher. Comment réagir, lorsqu'on a l'air stupide en voyage?

Il faut en rire. Toute autre réaction ne ferait que renforcer le malaise. Rire désamorce les tensions qui ont pu naître de la péripétie et montre à ses témoins notre capacité à accepter nos faux pas et notre ouverture à partager une émotion intime. Cette humilité parle aux gens, elle crée des liens, car, comme tout le monde, ils ont eux aussi déjà vécu des moments embarrassants. Après tout, chaque communauté possède ses codes et personne n'est à l'abri des transgressions de ces codes, des erreurs de jugement, des lectures malhabiles de situation. Avoir l'air stupide est par conséquent un phénomène universel. Pourquoi alors ne pas en retirer du plaisir, lorsqu'on le vit?

jeudi 24 février 2011

« When the Expats Come and Takeover »

Nomadic Matt vient de publier cet excellent article (en anglais) sur les répercussions souvent néfastes pour les communautés, surtout les plus petites, de l'arrivée d'un grand nombre d'expatriés dans un lieu donné. Il résume avec brio la situation et offre par le fait même à tout voyageur une complexe mais nécessaire matière à réflexion. C'est bien beau, les bonnes intentions, le désir de découvrir des cultures, de rencontrer des gens, d'explorer des coins reculés de la planète, mais il importe avant tout de rester conscient de la portée de ses actions sur les populations locales. Ce genre de sujet doit être abordé sur les blogues et sites de voyage, car les voyages, si merveilleux soient-ils, peuvent aussi générer de nombreux problèmes aux conséquences bien réelles sur les personnes touchées par ceux-ci.

lundi 21 février 2011

« How to Travel Around the World for $40 Per Day »

Bien que j'apprécie les simples énumérations de choses à faire et à voir dans un lieu donné, je considère également important de me faire une idée réaliste du budget à prévoir pour cet endroit. Cet article parle de plusieurs destinations peu dispendieuses, exemples à l'appui. Bien sûr, le budget quotidien de chacun variera en fonction de ses préférences et habitudes, mais avec de tels chiffres, il devient plus facile de déterminer comment gérer ses finances personnelles une fois sur la route.

mercredi 16 février 2011

BloggingTips

Si vous avez un blogue ou un site Web et que vous souhaitez en améliorer le volet rédaction, je vous suggère le site en anglais BloggingTips. Vous y trouverez plusieurs sections: articles, livres à télécharger, forums, modèles pour vos blogues (Wordpress et Blogger: certains payants, d'autres gratuits), plugiciels, liste de ressources.

De plus, si vous vous abonnez au bulletin de BloggingTips, vous recevrez chaque semaine un courriel regroupant des liens vers quelques-uns des articles les plus récents publiés sur le site. Ils touchent une grande variété de sujets: comment créer du contenu plus solide; comment monétiser votre blogue; comment le rendre plus efficace pour les moteurs de recherche; quelles ressources sont disponibles pour vérifier les statistiques de votre blogue; comment maximiser la sécurité de votre blogue; quelles stratégies peuvent vous aider à élargir votre lectorat et bien d'autres.

J'aime beaucoup BloggingTips, car il propose constamment des articles pertinents et intéressants sur une grande variété de sujets reliés à l'univers des blogues. Dans un monde où pullulent les sites sur la rédaction de blogues, je suis heureux de pouvoir compter sur une ressource aussi fiable que BloggingTips.

samedi 12 février 2011

Sick of It All et le côté obscur des tournées

Les musiciens sont souvent appelés à voyager, en raison de la nature même de leur activité. Plusieurs d'entre eux prennent ainsi part à des tournées plus ou moins élaborées, selon les cas. Or, alors que je fouillais dans ma collection de magazines de musique, j'ai trouvé cette excellente - et longue - citation d'Arman Majidi, batteur du groupe hardcore new-yorkais Sick of It All, qui parle justement des tournées:

- « Obviously the earlier tours were always the most difficult. [...] One reason was that we weren't making any money. We were just doing it for God knows what reason--maybe some emotional outlet, it was never an income thing. Every once in a while you really have to question yourself. What are you doing this for? Why are you subjecting yourself to all this? I guess you just have to really believe in what you are doing and stick it out long enough to actually make it work. Touring is a lot of fun and I do look forward to it. Sometimes being on the road is an emotional seesaw. One day you're having the time of your life, the next day you fall into a real deep depression and totally feel isolated from everything you know, you're in a totally different environment and you don't know how to deal with it... but that's what builds character. A lot of bands totally cop out, can't really deal with the touring, and never really give themselves the chance to discover different parts of themselves... because you do go through a lot of things & emotions that you'd never experience in normal nine to five life. Even when I quit the band for personal reasons-- after a little while, holding down a job was so frustrating, dealing with the same routine day in and day out. I couldn't cope... I needed back in the band, I'm not a nine to five guy. » (Arman Majidi, Sick of It All, Metal Maniacs, Superstar Special April 1995 Vol. 12, No. 1 # 31, p. 33)

J'aime beaucoup cette citation, car elle montre l'envers de la médaille. Oui, les musiciens ont de la chance de voyager autant tout en faisant ce qu'ils apprécient le plus dans la vie. Toutefois, cette chance comporte aussi un prix à payer et plusieurs réalisent, une fois en tournée, que les sacrifices inhérents à ce métier s'avèrent trop grands pour eux. Il faut avoir un certain type de personnalité pour supporter ce genre de vie et ses multiples pépins: conflits de personnalité entre les membres du groupe, accidents de voiture ou problèmes mécaniques, refus du promoteur de payer après un spectacle, problèmes de visa, vols d'équipement ou de recettes, entre autres. Quantité de situations peuvent donc mettre à l'épreuve les liens qui unissent les artistes entre eux. Comme Majidi le dit si bien, nombre de musiciens préfèrent abandonner devant les difficultés plutôt que de saisir l'occasion de découvrir des choses sur eux-mêmes. Et c'est dommage.

Malgré tout, je crois que partir en tournée doit être une expérience des plus formidables. Il suffit simplement d'être conscient des aléas possibles pour mieux gérer ensuite les péripéties qui surviendront, quelles qu'elles soient.

jeudi 10 février 2011

« Travel photos: Tools to find the "Golden Hour" »

Les voyageurs éprouvent généralement un intérêt envers la photographie. Amateurs ou professionnels, ils souhaitent capturer les plus belles images possibles. Quand vient le temps de prendre une bonne photo, plusieurs facteurs importants entrent en ligne de compte, dont l'éclairage. Or le soleil demeure toujours LA principale source de lumière (sauf pour ceux et celles qui préfèrent les photos nocturnes ou intérieures). Certaines phases de sa course se révèlent particulièrement propices pour la prise de photos inoubliables, comme « l'heure magique/l'heure dorée » (« Golden Hour ») et l'heure bleue.

L'article suivant propose des ressources Internet gratuites qui vous permettront de déterminer avec précision à quel moment surviennent ces heures recherchées dans les différentes régions du monde, selon les diverses périodes de l'année. À vos appareils...

dimanche 6 février 2011

Le tour du monde à pied

Le 30 janvier dernier, le Québécois Jean Béliveau revenait au Canada après un tour du monde de dix ans... à pied. 70 000 kilomètres parcourus. 65 pays visités. 50 paires de souliers usées. Il ne lui reste qu'à franchir 5000 kilomètres en sol canadien avant de rentrer chez lui, dans neuf mois. Deux articles sur cet exploit: 1, 2.

Difficile à battre, comme aventure. C'est sans doute pourquoi quelques personnes l'ont tentée, comme en témoignent les blogues suivants:

Tout en marchant

Les pieds sur terre... et la tête dans les étoiles

vendredi 4 février 2011

Mon nouveau passeport

Je viens de recevoir mon nouveau passeport par la poste. 48 belles pages qui n'attendent que la caresse encrée des tampons des douaniers. Le processus de renouvellement fut très rapide. Le 26 janvier, en soirée, j'ai imprimé le formulaire de demande de renouvellement simplifié. Le 27, j'ai été faire prendre mes photos à la succursale d'Uniprix près de chez moi et j'ai rempli le formulaire.

Le 28, je me suis présenté au bureau de Passeport Canada du Complexe Guy-Favreau, avec tous les documents requis. J'ai demandé le passeport de 48 pages, car, puisque je prévois voyager beaucoup au cours des cinq prochaines années, j'estimais que celui de 24 pages se remplirait trop vite. D'ailleurs, saviez-vous qu'il n'en coûte que 5 $ de plus pour obtenir le passeport de 48 pages? 92 $ au lieu de 87 $. Payable par carte de crédit, carte de débit ou par chèque certifié ou mandat (bancaire ou postal), libellé à l'ordre du Receveur général du Canada. 10 minutes à peine après mon arrivée, je suis sorti du bureau et j'ai été boire un café.

Puis, ce matin, j'ai reçu mon passeport. Temps écoulé entre le dépôt de ma demande et la réception du précieux document: une semaine seulement, en incluant les deux jours du weekend dernier. C'est ce que j'appelle un excellent service. Je suis maintenant prêt à repartir à l'aventure.

mardi 1 février 2011

Parti faire un tour...

Si vous habitez la province de Québec et que vous souhaitez effectuer un voyage d'envergure, je vous conseille le blogue Parti faire un tour..., de Pierre Benoit, un Montréalais qui a pris une année sabbatique pour faire le tour du monde en solitaire en 2009, après 27 années passées à travailler. Le but du blogue? Dans les mots de l'auteur: « L’idée de créer un blogue est venue assez rapidement, tout d’abord pour garder un lien avec les miens mais aussi pour raconter ma démarche et ainsi pouvoir aider d’autres Québécois qui auraient la même envie en leur simplifiant le travail. »

Dans cette optique, la section préparatifs vaut particulièrement le détour pour les Québécoises et Québécois, car Pierre y explique en détail les étapes ayant mené à l'exécution de son rêve. Par exemple, il mentionne l'importance de contacter la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) à propos de votre couverture, avant de quitter la province pour un long séjour à l'étranger. Cet aspect ne doit pas être négligé, car, si partir pour plusieurs mois constitue indéniablement une merveilleuse expérience, il faut garder en mémoire que le retour peut réserver bien des surprises désagréables, si on n'a pas été prévoyant. Considérant que les préparatifs de Pierre datent de 2008, je vous invite à lire les informations actuelles sur le sujet.

Autre suggestion de Pierre: rencontrer un notaire pour mettre à jour votre testament ou votre mandat en cas d’inaptitude. Je suis conscient que les plus jeunes d'entre vous se croient immortels (ha ha... je peux bien parler), mais l'idée mérite d'être considérée. À tout le moins, discuter avec vos proches des actions à entreprendre en cas de mésaventure ne peut que parfaire vos préparatifs et rassurer votre entourage.

Parti faire un tour... est divisé en plusieurs sections: texte de Pierre sur les origines de son projet de tour du monde; carte de son itinéraire; récits de voyage; galeries de photos; listes de ses préparatifs, de ses voyages précédents, des objets qu'il a amenés en voyage, des hôtels et auberges qu'il a visités. Le blogue n'a pas été mis à jour depuis le 4 février 2010, mais les renseignements qui y figurent demeurent pour la plupart pertinents. Ainsi, les étapes des préparatifs restent les mêmes, mais les prix des vaccins ou des médicaments peuvent avoir changé depuis.

Je vous laisse avec quelques autres blogues dont le nom comporte les mots « parti faire un tour »:

[Partis faire un tour]


Partie faire un tour...


Partis faire un tour


partie faire un tour...


Partis faire un tour...


Sylvain est parti faire un tour...

samedi 29 janvier 2011

« 10 Things You Should Know About Round The World Tickets »

Si vous songez à acheter un billet tour du monde mais que vous hésitez encore, cet article (en anglais) pourrait vous aider à prendre une décision éclairée, car il présente de façon équilibrée les pour et les contre d'un tel billet.

mardi 25 janvier 2011

Le droit de ne pas aimer un pays

Il arrive parfois que le voyage que l'on avait planifié ne nous apporte pas autant de satisfaction qu'on l'aurait souhaité, sans qu'il y ait nécessairement de raison précise pour expliquer notre désillusion. Parfois, on n'a juste pas senti de connexion avec le lieu visité.

Malgré tout, quand nos proches nous demandent comment a été notre voyage, on peut éprouver une certaine gêne à admettre notre déception. Surtout si on les a taquinés avant notre départ (du genre, « Ha ha, je serai à Cuba pendant que vous vous les gèlerez ici. »). C'est comme si l'on se sentait coupable, lorsqu'on n'apprécie pas un pays. Comme si l'on se devait de tout aimer, sous prétexte qu'on a choisi de plonger dans cette aventure, que l'ouverture d'esprit nous force à taire nos réactions et réflexions au profit d'une évaluation « objective » de notre périple. On peut alors se trouver des excuses pour atténuer la portée de nos propos peu flatteurs sur l'endroit dont on est revenu déçu. Comme si l'on craignait que notre entourage nous juge sur notre opinion défavorable. Comme s'il fallait absolument se soumettre à quelques critères arbitraires, apparemment adoptés par une majorité de gens, sur ce qui est considéré comme branché et intéressant. Par exemple, avouer notre désenchantement après une fin de semaine à New York peut nous placer dans un contexte où l'on aura à défendre notre perception auprès de ceux et celles qui voient la ville comme la quintessence de la « branchitude ».

Pourtant, rien ne nous y oblige. Pas plus qu'on doit aimer une telle musique, une telle émission de télévision, une telle nourriture, une telle personne. Deux de mes amis n'ont pas été séduits par l'Inde. Je n'ai pas adoré la Suisse. Et alors? Ne pas aimer un pays ne révèle pas tant de choses sur lui; en fait, ça en dit plutôt beaucoup sur nous, sur nos intérêts, sur nos goûts, sur nos valeurs. Certes, on peut vivre des expériences traumatisantes en voyage et en revenir marqué à vie, mais plus souvent qu'autrement, notre déconvenue ne constitue que le reflet d'une simple incompatibilité entre notre caractère et l'ambiance du pays. C'est tout. Pas besoin d'une théorie néo-post-psychanalytique pour expliquer le pourquoi du comment.

Bien sûr, de nombreuses personnes ne ressentent pas cette gêne et critiquent sans vergogne les lieux qu'elles ont explorés: soit elles démontrent alors leur nature franche, brutalement honnête, soit elles dévoilent ainsi leur personnalité négative. Les individus brutalement honnêtes peuvent nuancer leurs critiques. Et c'est très bien comme ça, car ils deviennent par le fait même des sources fiables pour les curieuses et curieux qui cherchent de l'information sur une région donnée. Par contre, les esprits négatifs estiment que rien n'est assez bon pour eux. Ils remarquent des défauts partout et ils ne se concentrent que sur ces seuls aspects. Je préfère donc me renseigner auprès des premiers, car les deuxièmes, en plus de n'avoir à offrir que des jugements incomplets, sapent mon énergie.

jeudi 20 janvier 2011

Voyager en fauteuil roulant

Les personnes en fauteuil roulant doivent faire face à leur part de défis quotidiens. Toutefois, leur situation ne les empêche pas de mener une vie active, si elles le désirent. Par exemple, certaines deviennent des athlètes paralympiques. D'autres deviennent... des globe-trotters. Oui, il est possible de voyager autour du monde en fauteuil roulant, malgré les difficultés qu'un tel projet peut comporter.

Je vous propose donc trois sites créés par trois personnes en fauteuil roulant qui ont parcouru le monde ou qui le parcourent encore. Elles y racontent leurs voyages, les obstacles qu'elles ont rencontrés en chemin, les solutions qu'elles ont trouvées pour pallier ces problèmes et bien d'autres choses tout aussi fascinantes. Vous verrez, elles ont quantités d'histoires extraordinaires à partager. De belles et inspirantes leçons de courage et de détermination.

Voyage en fauteuil roulant


José Fernandez, paraplégique partit seul sur les routes du monde

Ça marche comme sur des roulettes

dimanche 16 janvier 2011

Chris Guillebeau à Montréal: le compte rendu

L'influent blogueur, entrepreneur rebelle et globe-trotter accompli Chris Guillebeau était de passage à Montréal le 15 janvier, dans le cadre de la tournée promotionnelle pour son livre The Art of Non-Conformity: Set Your Own Rules, Live the Life You Want, and Change the World. En fait, il est arrivé dans la ville le 14. Je l'ai su, car ce jour-là, je sirotais un café dans un café du centre-ville, quand je l'ai aperçu par la fenêtre, alors qu'il marchait sur le trottoir. Je suis aussitôt sorti du café pour aller me présenter et jaser un peu avec lui. Ma première impression: Chris dégage une profonde authenticité. Ce qu'il écrit, c'est lui; sa philosophie, il la vit. J'avais eu la même impression quand j'avais rencontré Bruno Blanchet. La cohérence entre leur œuvre et ce qu'ils sont dans le quotidien explique pourquoi ils parviennent à toucher d'aussi vastes auditoires: les gens sentent l'authenticité chez les autres personnes et beaucoup l'apprécient, car pour eux, elle constitue un idéal à atteindre.

Donc... j'ai assisté à la séance de dédicace de Chris, en compagnie de 75 à 100 admirateurs, à la librairie Indigo de la place Montréal Trust. Il s'agissait d'une des foules les plus importantes de sa tournée jusqu'à présent, m'a-t-il avoué. Par ailleurs, il nous a raconté que seulement six personnes avaient participé à la séance de Fargo, au Dakota du Nord. Il leur a dit que c'était correct si la foule était petite. Commentaire de l'un des membres du public de Fargo: six personnes, c'est une grosse foule pour l'endroit.

Durant sa présentation, Chris a décrit la genèse de son livre, il a parlé de sa philosophie de vie, de l'importance de choisir notre vie, peu importe nos rêves, des résistances qui peuvent jalonner les étapes vers la concrétisation de nos buts, des peurs que l'on peut ressentir tout au long de notre cheminement, de la nécessité de surmonter ces peurs. Il a ensuite répondu aux questions de l'assistance, qui ont porté sur ses voyages, sur l'évolution de son entreprise, sur la création d'entreprise, sur ses projets.

Vint ensuite la séance de dédicaces. Pendant que j'attendais dans la file, livre en main, j'ai eu la chance de bavarder avec Sébastien, que je ne connaissais pas. Tout comme moi, il a découvert Chris grâce à un article paru sur Cyberpresse en janvier 2009. Sébastien a déjà été pilote de ligne et il a voyagé dans 24 pays, dont les Philippines. Je m'intéresse de plus en plus à ce pays, alors j'étais content d'en apprendre sur lui. Comme quoi patienter dans une file ne rime pas nécessairement avec ennui.

Puis, ce fut mon tour. Alors que je m'approchais de la table où Chris signait les exemplaires de son livre, il m'a reconnu et il s'est même rappelé de mon prénom. Comment a-t-il réussi? Il a pourtant dû rencontrer un nombre invraisemblable de gens depuis le début de sa tournée, en septembre. Quand je pense que j'ai toutes les misères du monde à me souvenir d'un prénom que je viens d'entendre, je ne peux qu'applaudir un tel exploit.

Après la photo « protocolaire », je me suis assis pendant quelques trop brefs instants pour discuter avec lui. Je lui ai notamment exposé quelques projets que je caressais (dont un en lien avec ce site. Je vous en reparlerai en temps et lieu). Je lui ai demandé, en prenant congé de lui, s'il lui arrivait d'être découragé par l'humanité, après avoir tant voyagé, après avoir vu tant de choses. Il m'a répondu que non, qu'au contraire, il redécouvrait chaque fois à quel point les être humains étaient merveilleux. Une excellente et ô combien inspirante conversation, qui terminait en beauté un fantastique après-midi. Je vous laisse sur ces mots plein de sagesse que Chris a griffonnés dans mon exemplaire: Grab the bananas!


(À gauche: Chris Guillebeau; à droite, votre humble serviteur)

Perdre des amis en voyage (2e partie)

Mon histoire en Colombie-Britannique m'a fait réaliser l'importance de choisir avec soin les gens avec qui l'on part en voyage. On ne doit pas choisir quelqu'un simplement parce qu'on s'entend bien avec elle ou lui: ça ne suffit pas. Il existe un univers de différence entre un ami (ou une amie, bien sûr) avec qui on ne fait que boire une bière en regardant le hockey le samedi soir et un ami avec qui on se sentirait confortable même si on se perdait en pleine nuit dans un quartier mal famé d'une grande ville. Un vrai ami peut cadrer dans ces deux contextes: un ami moins proche, non.

Il faut donc choisir un ami (ou plusieurs, si on le désire; les critères restent toutefois les mêmes pour chacun) avec qui on possède un lien fort, presque fraternel. On doit avoir la certitude de pouvoir partager sans heurt avec lui toutes les péripéties imaginables, les meilleures comme les pires. Ce processus de sélection s'avère essentiel, mais plus difficile qu'il ne paraît, car on ne peut pas toujours deviner comment l'autre réagira dans les moments plus déroutants.

Par exemple, on croit avoir bien saisi la personnalité de son ami, mais lorsque survient un évènement désagréable, il ne parvient pas à gérer cet afflux d'émotions brutales et puissantes. Il pique une colère inattendue. Il nous engueule. Il refuse de s'impliquer dans la recherche d'une solution. Il se met à bouder. Il se referme. Peu importe comment il exprime son désarroi, il démontre à ce moment-là une attitude qui peut envenimer davantage un incident déjà trop pénible. Il devient alors facile de développer une vive rancœur envers cet ami, ami que l'on aime et respecte pourtant, en d'autres circonstances. Le fait de voir un être familier sous un jour aussi défavorable peut détruire à jamais l'image qu'on avait de lui. Une fois le respect perdu, l'amitié ne survit habituellement pas très longtemps, car ses fondations ont été brisées.

À mon avis, le seul truc vraiment efficace pour identifier le meilleur choix possible en matière de compagnon de route consiste à effectuer un premier voyage court, près de chez soi, avec la personne avec qui l'on souhaite partir pour une plus longue période. Il faut cependant ne pas avoir d'attentes et garder l'œil ouvert pour détecter les signes qui nous permettront de jauger de la compatibilité entre nous et l'autre. Si tout se passe bien, on pourra raisonnablement extrapoler qu'un périple plus ambitieux se déroulera sans anicroche. Si l'expérience tourne mal, on aura au moins évité de découvrir cette incompatibilité à des milliers de kilomètres de la maison, quand les possibilités de retour d'urgence demandent une logistique plus complexe et des fonds plus importants.

Mais parfois, c'est nous qui réagissons d'une façon médiocre, quand on a l'impression de ne plus avoir d'emprise sur quoi que ce soit. C'est nous qui « pétons les plombs », c'est nous qui nous refermons, qui compliquons les choses, car on se sent dépassé par les évènements. On pose alors des gestes incongrus, on dit des mots regrettables, on rompt le lien de confiance nous unissant à l'autre. Pour prévenir ces écarts, on doit bien se connaître, car être capable de prévoir comment on pourrait répondre à différents contextes permet d'esquiver de fâcheuses surprises. On éprouve par conséquent plus de facilité à reprendre le contrôle de la situation, si nécessaire, on anticipe avec plus d'aisance la résolution heureuse de la crise, car on connait l'éventail de nos réactions possibles et l'ampleur de nos ressources. Cette assurance constitue un outil très précieux, tant pour soi que pour l'autre, qui pourra, au besoin, se fier à nous.

Voyager avec des amis peut s'avérer génial ou catastrophique, selon les cas. Pour avoir vécu ces deux extrêmes, je pense que les observations susmentionnées peuvent servir de critères quand vient le temps de choisir son équipier. La qualité du voyage dépend beaucoup de ce choix, alors il ne faut pas le négliger.

jeudi 13 janvier 2011

Perdre des amis en voyage (1ere partie)

Les gens voyagent pour goûter à des expériences enrichissantes. Je ne connais personne qui voyage pour délibérément vivre des moments atroces. Par contre, les aléas du quotidien peuvent gâcher le plan qui avait été préparé: la pluie qui vient ruiner un séjour à la plage; un vol d'appareil photo qui emporte les souvenirs précieux; un malencontreux épisode de gastroentérite qui empêche la participation à une randonnée en montagne. Certains de ces aléas ne sont que des évènements uniques, ponctuels. Il est alors plus facile de passer par-dessus. Toutefois, quand plusieurs imprévus consécutifs viennent bouleverser les projets, le voyageur peut éprouver une vive frustration qui altèrera le reste de son périple. Et quand le voyageur se promène avec d'autres individus, cette frustration peut avoir de sérieux impacts sur les relations entre eux.

En 1999, je suis parti en Colombie-Britannique avec trois amis pour travailler tout l'été dans les plantations d'arbres fruitiers de la vallée de l'Okanagan. Or il y eut un gel tardif, phénomène qui n'avait pas frappé la région depuis près de cinquante ans, selon les habitants du coin. Par conséquent, on a dû trouver un plan B, et vite, car on ne possédait que très peu d'argent. On a finalement décidé d'acheter une voiture et de se rendre à Whistler, où travaillait un de nos amis. On comptait sur son aide pour y dénicher un emploi. Après environ une journée de recherche dans les rues d'Oliver et grâce à l'aide d'un bon samaritain qui nous a accompagnés dans nos démarches, on a acheté une Ford Mustang 1978 pour 500 $. Elle avait de la gueule, cette bagnole. On a aussitôt été régler les questions d'assurances et on a ensuite foncé vers Whistler. On y est arrivés vers 5 h du matin, à cause notamment d'une crevaison en bordure de Vancouver. On a alors retrouvé notre ami, dormant dans sa voiture, dans le stationnement numéro 4 (une sorte de terrain de camping non officiel bien connu des routards). Il était étonné mais heureux de nous voir. Quelques heures plus tard, on a été rencontrer sa patronne et elle nous a embauchés sur-le-champ pour effectuer de l'entretien de chambres d'hôtel.

Le boulot n'était pas si mal et on faisait à ce moment-là du camping dans plusieurs lieux autour de la ville. Mais après la destruction d'une de nos tentes par un ourson, on a déterminé qu'on ne tenait vraiment pas à tomber sur sa mère. On a ainsi abouti à notre tour dans le fameux stationnement numéro 4.

Ces conditions de vie me convenaient malgré tout, car à mes yeux, un voyage doit comporter son lot de rebondissements. Apparemment, mes amis ne partageaient pas ma philosophie. Au fil des jours, l'atmosphère entre nous devenait invivable. Je sentais que je devais décamper. J'étais cependant déchiré entre la raison qui me commandait de rester avec eux et l'intuition qui me poussait à agir. Je me doutais que je les perdrais si je partais, mais j'avais l'impression que j'allais être plus heureux à la maison. Je les ai donc abandonnés après seulement un mois. Je suis revenu au Québec sans plan, sans travail et sans argent. Une semaine plus tard, j'ai trouvé un emploi dans une épicerie près de chez moi et j'y ai travaillé pendant un an et demi. J'ai effectivement perdu mes amis, mais en fin de compte, je savais que j'avais pris la bonne décision.

Quatre ans plus tard, j'ai rencontré l'un d'eux par hasard sur le site du festival Woodstock en Beauce. On a alors discuté de notre voyage. Il m'a avoué qu'il m'en avait voulu de les avoir quittés, mais qu'avec le recul, il avait compris pourquoi j'avais agi de la sorte. Il m'a expliqué que la situation à Whistler ne s'était pas améliorée au cours des semaines suivantes et qu'il avait passé un été plutôt lamentable, et ce, même s'ils avaient loué un chalet - avec neuf autres personnes - après mon départ. On a fait la paix cette nuit-là. Quant à mes deux autres amies, je n'ai revu que l'une d'elle, une fois. Elle était venue chez moi pour m'emprunter mes photos de voyage, car elle en voulait des copies. Naïf, je lui ai prêté photos et négatifs. Elle ne me les a jamais ramenés et elle a disparu de ma vie.

samedi 8 janvier 2011

Instinct voyageur

Toujours à l'affût de nouvelles sources d'information, j'ai découvert Instinct voyageur, un site francophone créé par Fabrice Dubesset, un historien et documentaliste français. Avec une indéniable ferveur, il y promeut le voyage indépendant, à petit budget, car il croit que cette façon de voyager est la plus enrichissante qui soit. Je suis bien d'accord avec lui là-dessus.

En plus de regrouper les récits de plusieurs périples que son auteur a effectués au fil des ans, Instinct voyageur se divise en plusieurs catégories, telles que « En plongée », « Sur la route », « Vie nomade » et « Voyage pratique ». Fabrice aborde des sujets tant personnels (« Pourquoi je voyage? ») que technologiques (« Le Lumix TZ8: le compact idéal pour le voyage ! ») que logistiques (« 7 moyens d’économiser de l’argent au quotidien pour voyager »). Cette variété rend le site plus pertinent pour un plus grand nombre de gens, car il peut intéresser des lecteurs aux passions multiples. Elle reflète aussi les divers intérêts de Fabrice, comme le voyage (évidemment), la plongée sous-marine, la moto, la photographie, la vidéo. Vous trouverez également de nombreuses photos et vidéos des lieux où il a séjournés, des entrevues avec d'autres voyageurs, des statistiques du site, de même qu'une boutique où vous pouvez vous procurer des livres sur le monde des voyages.

Instinct voyageur n'en est qu'à ses débuts et il deviendra plus étoffé avec le temps. Je vous le conseille tout de même dès maintenant. Après tout, il n'y a jamais trop de ressources francophones sur le sujet.

jeudi 6 janvier 2011

Chris Guillebeau à Montréal le 15 janvier

Sur ce blogue, j'essaie de ne pas trop commenter l'actualité, car je préfère un contenu dont la pertinence survit au temps. Mais je ne peux passer sous silence cette excellente nouvelle: Chris Guillebeau, le plus connu des « travel hackers » et technomades de ce monde, sera de passage à Montréal le 15 janvier prochain, dans le cadre de la tournée de promotion pour son livre The Art of Non-Conformity: Set Your Own Rules, Live the Life You Want, and Change the World. Il sera à la librairie Indigo de la place Montréal Trust, à 15 h. Ce sera donc une occasion en or pour quiconque souhaite rencontrer l'homme qui a visité près de 150 pays et inspiré toute une communauté à adopter un mode de vie non conventionnel et enrichissant. Inscrivez-vous ici.

dimanche 2 janvier 2011

Mes plans pour 2011

Depuis 2006, j'effectue au moins un voyage hors du Québec par année. Ainsi, en juin 2011, je prévois aller à Cuba. Je veux essayer l'expérience d'un centre de villégiature tout inclus, savourer le farniente sur une plage de sable chaud, replonger les pieds dans des eaux turquoise, explorer La Havane, goûter l'intensité d'une culture latino-américaine. Mes plans devraient se confirmer vers le mois de mars. Il se peut toutefois qu'ils changent d'ici-là, pour diverses raisons. Après tout, l'an dernier, j'avais d'abord envisagé la possibilité de me rendre en Équateur. Eh bien, j'ai finalement déposé mon sac à dos en Bulgarie, en Espagne et en Turquie. J'avais réalisé que j'éprouvais un intérêt plus vif pour Istanbul que pour Quito. Mais peu importe la destination que je choisirai, une chose est certaine: je relaterai mes péripéties sur ce blogue.