jeudi 30 septembre 2010

« Watch Your Wallet: The Top 10 Pickpocket Cities »

Les pickpockets... un cauchemar pour les voyageurs. Je peux imaginer la sensation horrible de constater la perte de son portefeuille et son précieux contenu. La colère devant la lâcheté du voleur. Le regret de ne pas avoir été assez lucide pour empêcher le larcin.

J'ai été chanceux jusqu'à présent au cours de mes périples, je n'ai jamais été détroussé par un pickpocket. On m'a plutôt volé en pleine face. J'admets avoir mis un peu de temps pour me remettre de l'idée que jamais je ne reverrai mes photos de Chabasquen. Enfin. Tout ça pour dire que la menace des pickpockets est bien réelle et qu'il importe d'adopter des comportements préventifs. À moins de chercher, pour une raison étrange, à délibérément se faire voler. L'article suivant propose non seulement une liste des villes où les pickpockets seraient les plus actifs, mais aussi quelques conseils de gros bon sens qui devraient vous aider à éviter des ennuis. Pour les avoir appliqués au cours de mes derniers voyages, je vous les recommande à mon tour.

En terminant, je tiens à mentionner que, si Barcelone est le paradis des pickpockets selon l'article, je n'ai toutefois pas eu de problème quand j'ai visité la ville en juin 2009. Comme partout ailleurs, il suffit de faire attention. Par contre, le gars qui se promenait sur la Rambla, le portefeuille sortant fièrement de sa poche arrière de jeans, n'a pas peut-être pas eu autant de chance que moi.

mardi 28 septembre 2010

Vinilkosmo

En guise de préambule à la deuxième version de mon texte sur l'espéranto (publié le 1er octobre 2010, finalement), je vous invite à visiter le site de la compagnie de disques Vinilkosmo, qui regroupe de nombreux musiciens espérantistes de partout dans le monde. Vinilkosmo vous permet d'écouter des pièces, d'en télécharger et même d'acheter des albums. La reprise de Dans l'eau de la claire fontaine de Georges Brassens par Jacques Yvart (En akvo de la klara fonto) vaut particulièrement le détour. Le site propose différents styles musicaux, alors vous devriez en trouver au moins un qui correspond à vos goûts.

dimanche 26 septembre 2010

Exploits rubikiens

Depuis sa création en 1974 par le Hongrois Ernő Rubik, le cube Rubik fascine. Les gens qui sont nés alors que le disco était encore d'actualité - ou avant, bien sûr - se rappelleront sans doute d'avoir tripoté le fameux cube. Or on trouve des vidéos spectaculaires d'exploits « rubikiens » sur Youtube. Je vous en propose donc quelques-unes, histoire de flatter votre fibre geek: 1, 2, 3, 4, 5.

jeudi 16 septembre 2010

« Preparing to Travel To-Do List »

Wow! Une liste de tâches très concrètes - et très logiques - à effectuer avant de partir faire un tour du monde? Voilà une riche idée. Quelques éléments de la liste vont de soi (du genre, élaborer un budget ou avertir sa famille et son employeur), tandis que d'autres renvoient à des actions souvent négligées, mais qui peuvent grandement faciliter le déroulement du voyage (comme « casser » ses souliers AVANT de partir ou composer une trousse de premiers soins). Une telle aventure exige un minimum de préparation et je crois en l'utilité d'avoir une liste de tâches à exécuter lors de l'organisation de ce projet. Bien sûr, certaines d'entre elles peuvent être accomplies une fois sur la route, mais la prévoyance permet de partir l'esprit en paix. Après tout, le simple fait de voyager amènera nécessairement son lot de soucis, alors pourquoi s'embarrasser de tracas supplémentaires?

mardi 14 septembre 2010

« Southeast Asia: A Beginner’s Guide »

Le site Uncornered Market a publié cet article qui se veut un bref guide d'introduction sur quelques pays d'Asie du Sud-Est. Vous y trouverez de courts segments sur le Cambodge, le Laos, le Myanmar, la Thaïlande et le Vietnam, de même que des conseils généraux sur la région. Vous devrez bien sûr compléter votre collecte d'informations en fouillant des sources plus étoffées. Cependant, ce genre d'article peut vous aider à choisir une destination (ou plus), en offrant une combinaison de faits et de réflexions sur chaque endroit tirés de l'expérience personnelle des auteurs. Dans le cas d'un pays moins fréquenté comme le Myanmar, ces faits et réflexions peuvent apporter un éclairage différent de celui qui prévaut dans divers médias.

vendredi 10 septembre 2010

Chronique le monde... la fin et les budgets

Dans la veine de mon récent texte sur le budget à consacrer pour six mois en Argentine, au Brésil et au Paraguay, je vous invite, si vous ne l'avez pas déjà fait, à redécouvrir Chronique le monde. J'avais déjà parlé de ce blogue auparavant (texte du 27 février 2010) mais depuis, Nad et Will, les deux tourtereaux qui le publient, sont rentrés au bercail et ils y ont ajouté des sections sur leur budget pour leur tour du monde et, de façon plus précise, pour les différents pays qu'ils ont explorés. Étant donné qu'ils ont visité vingt-huit pays sur quatre continents, je crois qu'elles peuvent susciter un grand intérêt. J'ai commencé à éplucher ces données et je les trouve fascinantes: ces deux voyageurs ont vraiment réussi à faire un tour du monde d'environ deux ans pour moins de vingt mille dollars chacun? Impressionnant. Les nombreux textes que j'ai lus sur le sujet concluaient qu'un tour de monde d'un an, pour une personne, coûtait habituellement entre quinze et vingt mille dollars canadiens. Comme quoi la gestion du budget détermine le déroulement du voyage. Merci à Matthieu Hains d'avoir attiré mon attention sur ces nouvelles sections.

mardi 7 septembre 2010

Une nouvelle apparence pour « La page à Pageau »

Après des années avec la même photo d'en-tête et quelques semaines avec le même modèle, La page à Pageau arbore maintenant une nouvelle apparence. Je la trouve très agréable, alors j'ai l'intention de la conserver pendant un bon moment. J'espère que ces changements vous plairont.

lundi 6 septembre 2010

« A Digital Nomad Budget: How Much Does 6 Months in Brazil, Argentina and Paraguay Cost? »

Cet article paru sur le site Never Ending Voyage donne un aperçu détaillé d'un budget pour deux personnes pour l'Argentine, le Brésil et le Paraguay, pour une période de six mois. J'ai bien apprécié la façon dont le texte est construit, car il est très clair et précis.

Évidemment, des voyageurs qui préfèrent plus de confort ne pourraient sans doute pas se contenter d'un tel budget pour un même laps de temps. En effet, ils pourraient ne vouloir dormir que dans des hôtels d'une certaine classe plutôt que de recourir au Couchsurfing, malgré sa gratuité. De même, d'autres individus pourraient vivre plus de six mois dans ces pays avec un même budget, si par exemple ils décidaient de ne pas suivre de cours d'espagnol (qui ont représenté une grosse dépense pour les auteurs de l'article). Cette décision leur permettrait ainsi d'économiser au moins plusieurs centaines de dollars et par le fait même d'allonger la durée de leur périple.

Je pense donc que le genre de données contenues dans cet article peut aider toute personne qui désire visiter un lieu X à élaborer son propre budget. Elle devra cependant se donner assez de temps pour examiner toutes les dépenses potentielles à inclure dans ce fameux budget. Enfin, elle devra considérer d'autres facteurs, tels que son profil de voyageur, les coûts de la vie des régions choisies et la longueur prévue de son séjour, avant d'en arriver à des prévisions budgétaires réalistes. Quant à savoir si ces prévisions seront respectées, eh bien ça, c'est une autre histoire.

samedi 4 septembre 2010

Beloit College Mindset List

Depuis 1998, le Beloit College publie chaque année la Beloit College Mindset List, une liste de faits, phénomènes et évènements historiques qui définissent la culture des personnes qui entament des études supérieures lors de l'année de publication de ladite liste. Les éléments de la liste touchent autant à des trucs qui leur sont inconnus qu'à des réalités qui ont toujours fait partie de leur quotidien, contrairement aux membres des générations précédentes.

Je trouve très amusant de consulter les listes des différentes années, car nombre de leurs composantes ont pratiquement disparu de la mémoire collective. Si, comme moi, vous avez un certain vécu, vous vous exclamerez « wow, j'avais oublié ça » à maintes reprises lorsque vous parcourrez ces compilations. Une lecture agréable, qui, comme le mentionne la page d'accueil du projet, nous amène à réaliser qu'inexorablement, on vieillit.

mercredi 1 septembre 2010

L'inévitable naïveté du voyageur

Les voyageuses et voyageurs qui rédigent un journal connaissent ce phénomène. Sur la route, on y écrit nos activités et nos impressions, on y consigne le maximum de nos expériences dans le but de « revivre » notre voyage lorsqu'on aura déposé notre sac à dos (ou valises, c'est selon) sur le plancher de notre résidence. On espère que tous les mots ainsi immortalisés sauront restituer la complexité des émotions, des sensations, des opinions qui nous auront habités au cours de nos déplacements. Pendant les jours suivant le retour, on éprouve un vif plaisir à relire nos émois. Puis, on range le journal avec les autres souvenirs rapportés.

Or, bien souvent, quand on reprend ce journal et qu'on décide de s'y replonger, on réalise - parfois avec effroi -, que notre vision des gens rencontrés, des lieux visités, des péripéties vécues était alors teintée d'une grande naïveté. On se demande comment on a pu croire possible de résumer un peuple aussi complexe, un lieu aussi dense, une aventure aussi marquante en quelques phrases bourrées de bonnes intentions. On peut donc éprouver une certaine gêne devant nos pensées couchées sur papier. Si en plus nos textes ont été diffusés dans l'espace public, comme sur un blogue, on peut être tenté d'en réécrire quelques-uns. Mais ce serait une erreur. Car, dans le fond, quand on rédige un journal de voyage, ce n'est pas tant pour définir la vraie nature d'une communauté ou d'un site que pour saisir l'essence de qui nous sommes à cet instant précis de notre vie. Et quand on compare plusieurs de ces instants, on voit la distance qu'on a franchie au fil des ans, on mesure l'ampleur de notre évolution. À mes yeux, la croissance personnelle constitue une des principales raisons de voyager.

Je ne condamne donc pas cette naïveté; en fait, je l'estime normale. Jauger de la profondeur des choses pendant qu'on est immergé dans le présent peut se révéler bien difficile. Le recul permet d'adopter une perspective plus globale sur notre périple. Ainsi, on peut constater en parcourant nos écrits qu'on a évolué depuis les faits qui y sont décrits, que notre capacité de comprendre s'est raffinée, que nos connaissances se sont élargies. Les leçons acquises s'ajoutent alors à notre arsenal. Puis, quand vient le temps de repartir, on se sent plus apte à savourer les expériences qui s'offriront à nous. On les couchera dans un journal. Encore. On les relira. Encore. Et tout le processus recommencera. Pour notre plus grand bien.