jeudi 27 novembre 2008

Le bon truc pour faire du stop

Une nouvelle étude française vient de démontrer que les autostoppeuses à la poitrine généreuse ont plus de chances d'être embarquées par un automobiliste... si celui-ci est un homme. Pourquoi je n'en suis pas étonné?

samedi 22 novembre 2008

Salon du livre de Montréal 2008

Aujourd'hui, pour la première fois, j'ai été au Salon du livre de Montréal, à la Place Bonaventure. J'ai adoré mon expérience: le rat de bibliothèque en moi était plus excité que Ron Jeremy devant huit femmes nues. Ou Jared Fogle devant son Subway préféré. Enfin. J'y ai passé plus de 2 h 30 et j'ai visité chaque stand. J'ai vu beaucoup de personnalités connues, comme Julie Couillard, Guy Corneau, Jacques Salomé, Michel Jean, Denis Monette, Jean-Pierre Charbonneau, Arlette Cousture, Harold Gagné, Louise Beaudoin, Serge Chapleau, Marc Levy, Denise Bombardier, Ricardo, Stéphan Bureau et Michel Tremblay.

J'ai évidemment acheté de nombreux livres, dont Les belles-soeurs de Michel Tremblay, Une histoire du Québec de Jacques Lacoursière, La voix de l'éternelle sagesse de Khalil Gibran, Lire aux cabinets de mon auteur préféré Henry Miller (qui d'autre pourrait écrire un livre sur le fait de lire lorsqu'on va à la salle de bains. Henry IS GOD!!), Tao-tö king de Lao-tseu, Ce que les hommes ne disent jamais aux femmes et vice-versa (ou Ce que les femmes ne disent jamais aux hommes et vice-versa) d'Anne Dufour et Ombres de Jonathan Reynolds.

Une bonne récolte, donc. J'ai également poursuivi ma tradition d'acheter un recueil des aventures d'Archie dans les Salons du livre. Il parle maintenant de réchauffement planétaire et il y a une histoire de Veronica qui visite le Canada. Elle fait notamment un tour au Carnaval de Québec.

De plus, j'ai fait dédicacer trois livres: Ombres (l'auteur est un ami), Une histoire du Québec et Les belles-soeurs. Michel Tremblay a lui-même corrigé une faute dans l'édition 2007 de Leméac/Actes Sud: à la page 77 il est écrit "Quant t'arrive [...]". Quand il a vu mon exemplaire, il s'est aussitôt exclamé "Ah... il y a une erreur dans cette édition". Il a donc pris une plume et a ajouté le "S" manquant : "Quand t'arriveS [...]". Cool! J'ai non seulement un classique de la littérature québécoise, mais aussi un exemplaire rare.

Pour les amateurs de littérature, le Salon du livre de Montréal est en quelque sorte l'équivalent d'un pèlerinage à La Mecque pour un musulman: un incontournable. Je retournerai donc au Salon du livre l'an prochain.

dimanche 16 novembre 2008

Quantum Of Solace: la critique

Un des meilleurs Bond. Rien de moins. Pas parfait non plus, mais de tout de même excellent. Dans mon top 5. Pourquoi? Lisez.

D'abord, il importe de préciser que Quantum Of Solace (2008) constitue la suite directe de Casino Royale (2006), une première dans l'histoire du célèbre agent secret. Ce détail est capital pour apprécier le film, car il exerce une influence majeure tant sur le scénario que sur les performances des acteurs.

Donc, la principale force de Quantum Of Solace réside dans l'interprétation de Daniel Craig. Jamais un Bond n'a montré une aussi large palette d'émotions: en 1 h 46, Bond presque rit, presque pleure, se fâche (!) et s'excuse (!!). Bond qui se fâche? qui s'excuse???? Incroyable. En plus, il est presque ivre à un certain moment. Or d'habitude Bond ne perd jamais le contrôle de ses émotions, mais dans Quantum Of Solace, il se trouve au bord du gouffre et on le sent tendu comme un élastique sur le point de rompre.

Craig incarne ainsi le Bond le plus complexe, le plus nuancé de la série, un Bond plus proche de celui des livres d'Ian Fleming. Le VRAI Bond, n'en déplaise aux amateurs obsédés par Sean Connery; j'adore Connery, mais il a dénaturé la nature du personnage des livres. Le Bond de Connery, tout comme celui de Roger Moore, est trop parfait et pas assez humain. Certes, j'aime beaucoup ce côté mythologique, mais en même temps, même les héros mythologiques connaissent des moments de faiblesse: par exemple, Héraclès, dans un moment de folie, a tué ses enfants et sa femme Mégara, crimes qu'il expiera en réalisant ses Douze Travaux. Les grands héros le sont non parce qu'ils ne tombent jamais; ils le sont parce qu'ils tombent mais savent se relever.

À noter aussi la brillante performance de Judi Dench dans le rôle de M. Elle semble très naturelle dans ce rôle, qu'elle joue avec juste assez d'autorité et juste assez d'humanité. Jeffrey Wright est également très crédible dans le rôle de Félix Leiter; un Leiter plus introverti que dans d'autres épisodes, mais puissant dans sa réserve.

De plus, les scènes d'action sont très intenses et captivantes, et ce, dès la première séquence. Elles présentent un Bond très violent, très physique, qui saigne, qui sue, qui se fait mal. D'ailleurs, j'avais lu une critique qui décrivait Quantum Of Solace comme un croisement entre The Bourne Ultimatum (2007) et The Dark Knight (2008). Cette comparaison comporte une part de vérité, mais ce 22e opus reste avant tout un Bond et non un vulgaire pastiche d'autres séries.

Une alternance savamment dosée entre les scènes frénétiques et les moments plus introspectifs définit le rythme du film. Il est parfois si rapide que lorsqu'une pause arrive enfin, le spectateur a lui aussi l'impression de goûter au repos. Cette alternance donne un film en montagnes russes, qui procure aux cinéphiles une bonne dose d'émotions variées. En outre, les détails de l'intrigue se dévoilent peu à peu, dans une belle continuité, sans rupture entre les différentes parties (comme dans Die Another Day, 2002). Quelques touches d'humour bien placées viennent détendre l'atmosphère sévère et quelques scènes plus émotives rendent l'histoire encore plus grave. La quête de Bond est surtout personnelle et le scénario le rend bien. Oh, et les vrais mordus seront enchantés par le clin d'oeil à Goldfinger (1964).

Les bémols: Mathieu Amalric ne possède pas l'étoffe d'un méchant bond-esque. Sa performance dans le rôle de Dominic Greene est ordinaire, sans éclat. Quand on se rappellera des méchants légendaires de la série, personne ne mentionnera son nom. Il rejoindra les Julian Glover (Aristotle Kristatos; For Your Eyes Only, 1981), Jeroen Krabbé et Joe Don Baker (général Georgi Koskov et Brad Whittaker, respectivement; The Living Daylights, 1987) dans le Panthéon des méchants oubliés.

La Bond girl Olga Kurylenko s'acquitte correctement du rôle de Camille, mais elle n'a pas la prestance d'une Barbara Bach (Major Anya Amasova; The Spy Who Loved Me, 1977) ou d'une Luciana Paluzzi (Fiona Volpe; Thunderball, 1965). De plus, il n'y a pas eu de scènes de bagarre entre quelques dizaines de personnes et pas de trace de Miss Monneypenny et de R, mais bon, je m'en remettrai.

D'aucuns pourraient se plaindre que dans Quantum Of Solace, James ne se présente pas, il ne commande pas de vodka-martini "shaken, not stirred", ne séduit qu'une seule femme et ne couche pas avec son alliée. So what? Ce sont des détails. L'essence du film est ailleurs. Il s'agit d'un film qui raconte une vengeance et Bond n'a pas la tête à la frivolité.

Quantum Of Solace est l'épisode le plus sombre de la série. Il rappelle Licence To Kill (1989), mais en plus puissant, en plus personnel encore. À la fin de Quantum Of Solace, Bond confronte certains personnages qui peuvent lui apporter les réponses qu'il cherche, mais on ne connaît pas la teneur de leurs discussions. Ce non-dit s'avère très puissant, car il force le spectateur à imaginer ce qui se cache derrière celui-ci. Cependant, la dernière image est très symbolique. On comprend alors le cheminement du personnage principal et on ne peut qu'apprécier le résultat. Non, Bond ne meurt pas.

J'ai hâte de voir la direction que prendra le prochain film. Un soupçon de mythologie créerait un beau lien avec le passé. Enfin. Sortie prévue: 2010. Ce sera long.

vendredi 14 novembre 2008

Quantum Of Solace

C'est ce soir que Quantum Of Solace sort dans les salles de cinéma d'Amérique du Nord. Je vais aller le voir demain et j'en ferai une critique dans les prochains jours. J'attends ce moment depuis deux ans...

jeudi 13 novembre 2008

Bond sait se battre

À la veille de la sortie officielle de Quantum Of Solace, le 22e film de la franchise James Bond, j'amorce aujourd'hui une série de textes sur Bond.

Donc. Ludo m'a envoyé ce lien vers un site qui recense quelques-unes des meilleures scènes de bagarres dans les films de James Bond. Liste intéressante, mais j'aurais ajouté quelques morceaux d'anthologie, comme la bataille dans le cratère du volcan éteint de On ne vit que deux fois (1967; avec des ninjas!!), le massacre sous-marin d'Opération: tonnerre (1965) ou le combat d'escrime de Die Another Day (2002).

D'ailleurs, ça me plairait de voir une scène de bagarre entre plusieurs dizaines d'individus, dans Quantum Of Solace. Il n'y en a pas eu depuis l'affrontement entre les moudjahidines et les forces russes, dans The Living Daylights (1987). Il est temps.

samedi 8 novembre 2008

Ce message est dédié à Eve

J'ai été faire mes courses tout à l'heure et pour la première fois j'ai visité une boucherie que j'avais remarquée près de chez moi, il y a déjà un bon moment. Eve, tu aurais aimé ça; il y avait PLEIN de viande. Donc, je regardais les produits offerts quand j'ai aperçu la section des sauces fortes. Étant un amateur de sauce forte, j'ai commencé à examiner les bouteilles. J'ai été surpris par le nombre de marques aux noms évoquant la mort, la douleur et... les fesses. J'ai alors trouvé la sauce "Ass In Space", dont la bouteille est ornée d'un dessin disons... représentatif du nom, comme vous pouvez le constater:



J'ai donc acheté ce produit. Après tout, qui n'aime pas la sensation d'avoir un volcan dans le cul?

samedi 1 novembre 2008

Enterrement de vie de garçon

En revenant du travail hier soir, j'ai assisté dans le métro à une étape d'un enterrement de vie de garçon. Un groupe de sept ou huit gars accompagnaient le futur marié et ils faisaient beaucoup de chahut. Arrivés à Berri-UQAM, ils ont sorti l'enterré en le bodysurfant hors du wagon. Le pauvre type était tellement saoul qu'il était incapable de rester en position verticale. Ses amis l'ont déposé sur ses pieds et il s'est aussitôt effondré, directement devant les portes du wagon, bloquant ainsi la sortie aux autres usagers. Le gars était semi-nu, il portait un drap (!) et des pantoufles. Quel spectacle. Ses amis l'ont alors ramassé. L'un d'eux m'a demandé à ce moment précis si je voulais me marier. Je lui ai répondu "Pas ce soir, en tout cas" et je suis rentré.