mardi 29 mars 2011

La page à Pageau est morte, vive La page à Pageau!

Chères lectrices et chers lecteurs, je vous annonce que cette version de La page à Pageau est arrivée à sa fin. Je n'écrirai plus sur ce blogue, car j'ai décidé de créer un site Web plus sérieux pour présenter mon nouveau projet: un tour du monde.

Ce nouveau site s'appelle lui aussi La page à Pageau et vous le pouvez le visiter à l'adresse suivante: www.lapageapageau.com Vous y trouverez une bonne partie des textes déjà publiés dans sa version antérieure, mais j'y parlerai en plus de mes préparatifs, du déroulement de mon voyage et du retour. C'est une toute nouvelle aventure qui commence pour moi et j'espère que vous me joindrez dans celle-ci.

Cette version de La page à Pageau restera en ligne pour votre bon plaisir. Vous pourrez ainsi comparer les deux moutures, si vous en avez envie. Je vous remercie de votre intérêt et de votre fidélité au cours des dernières années. Au plaisir de vous retrouver sur la nouvelle Page à Pageau.

mardi 22 mars 2011

Une pause pour La page à Pageau

Chères lectrices et chers lecteurs, je vous informe que La page à Pageau sera en pause au cours des prochaines semaines. La raison en est bien simple: je travaille sur un projet en lien avec ce blogue et ce projet me demande beaucoup de temps. Je vais donc concentrer mon temps et mon énergie sur lui. Je vous reviendrai quand tout sera terminé, j'aurai alors bien du nouveau à vous annoncer. Merci de votre patience, mais surtout, merci de votre intérêt. Restez donc à l'affût, et au plaisir de vous retrouver bientôt...

jeudi 17 mars 2011

« Travel etiquette 101: body language »

Cet article (en anglais) parle de quelques codes de langage corporel dans plusieurs pays. Toujours bon de connaître les diverses interprétations que nos gestes peuvent générer, selon les cultures. Cette connaissance permet d'éviter - ou à tout le moins, de diminuer - les possibilités d'incidents, de malentendus. Certes, je pense que la plupart des habitants d'un territoire savent se montrer cléments à l'endroit des touristes qui transgressent les codes en vigueur, mais cela ne constitue pas une bonne raison pour ne pas en apprendre un minimum sur ceux-ci.

dimanche 13 mars 2011

Le permis de conduire international pour Québécoises et Québécois

Québécoises et Québécois, si vous envisagez d'utiliser un véhicule lors de votre prochain voyage, vous devriez posséder un permis de conduire international. Le permis de conduire ordinaire est reconnu en Amérique du Nord, mais pas nécessairement dans les pays à l'extérieur de ce territoire. Le permis de conduire international constitue « [...] en fait la traduction de votre permis de conduire en une dizaine de langues ». Il peut donc faciliter la communication dans les situations où un permis de conduire est requis.

Le permis de conduire international est délivré par le CAA-Québec et non par la Société de l'assurance automobile du Québec. Les procédures pour l'obtenir sont simples et elles sont expliquées ici. À noter que « [l]e PCI n'est valide que pour un an à partir de la date d'émission. CAA-Québec recommande qu'il ne soit pas délivré plus tôt qu'un mois avant la date du départ afin que le détenteur puisse profiter au maximum de sa durée de validité. » Un sage conseil.

jeudi 10 mars 2011

« 7 Reasons Why the 'Authentic' Travel Experience Is a Myth »

Depuis un certain temps, je voulais écrire un article sur le mythe du « voyage authentique ». Or Gary Arndt, du site Everything Everywhere, m'a devancé avec cet excellent article (en anglais) sur le sujet. Vraiment, je ne vois pas ce que je peux y rajouter, car il résume à merveille mon opinion là-dessus. Une lecture essentielle pour tout voyageur.

mardi 8 mars 2011

« Tips on Tipping for 63 Services »

Le pourboire... cette pratique souvent mal-aimée. Savoir combien donner dans tel ou tel contexte peut causer des maux de tête. L'article suivant (en anglais) présente les pourcentages de pourboire à donner pour 63 services différents. Ces pourcentages peuvent évidemment varier, selon les circonstances. D'ailleurs, André Désiront en parle dans ce texte. Bien franchement, l'arbitraire des pourcentages m'agace parfois: pourquoi 8 % pour les musiciens? Pourquoi pas 10 %? Enfin. Une telle liste, malgré son utilité, doit donc être employée avec un certain discernement.

dimanche 6 mars 2011

Une fois c'est bien, mais deux fois, ce n'est pas nécessairement mieux...

De nombreuses personnes adorent retourner aux mêmes endroits. Elles y reviendront encore et encore, car elles y ont déniché une combinaison d'éléments qui correspondent à leurs critères d'un voyage réussi. Elles ne souhaitent pas modifier une formule gagnante. Grand bien leur fasse. Je n'appartiens toutefois pas à cette catégorie de voyageurs. D'ordinaire, je n'aime pas retourner là où j'ai déjà été, surtout si j'y ai vécu des expériences très intenses. J'ai trop envie de connaître un maximum de gens, de choses, dans un maximum de lieux, car je considère que le temps est trop limité pour le dilapider dans du déjà-vu. Bien sûr, il existe des exceptions. Par exemple, je n'avais séjourné que trois jours à Paris en 2009, je n'ai pu l'explorer autant que je l'aurais voulu et j'aimerais donc y remettre les pieds.

Certes, on peut retourner dans un endroit et y faire un voyage totalement différent du précédent. On peut ainsi passer quelques jours à arpenter les rues d'une ville, à apprécier ses attractions, puis y revenir l'année suivante pour effectuer des randonnées dans les montagnes environnantes. J'admets que c'est sans doute la meilleure manière d'éviter d'éroder le souvenir. Car vouloir revivre un périple passé peut mener à une amère déception.

On ne peut en effet reproduire un épisode marquant, même en tentant l'impossible pour en recréer le contexte. Et à trop vouloir essayer de reconstituer ces instants précieux, on court le risque d'en ternir la magie. Il ne faut pas oublier qu'un facteur majeur colore toute expérience: le point où l'on se situe dans notre cheminement de vie. Ce point influence toutes nos perceptions. Lorsqu'on a vécu un évènement mémorable, on se trouvait à un certain point de notre cheminement. Or, avec les années, on se découvre de nouveaux intérêts envers de nouveaux sujets, on acquiert une maturité qui nous fait prendre conscience de leçons qu'on ne comprenait pas auparavant, on développe une perspective autre sur la vie et sur la valeur de celle-ci. Alors même si on remettait le pied en terrain connu pour y revivre un souvenir important, on ne pourrait y parvenir, parce que le temps aura nécessairement modifié plusieurs des variables constituant ledit souvenir. Et lorsque l'on comparera ces deux séjours, on s'exposera à l'éventualité très réelle d'une cruelle désillusion.

Idéalement, si j'avais à fouler le sol d'un endroit déjà exploré, je le ferais à condition que plusieurs années se soient écoulées depuis mon dernier passage. J'aurais ainsi l'impression que le lieu a changé, que de nouvelles possibilités me seraient offertes et que la sagesse acquise depuis ma dernière visite me conférerait un nouvel éclairage sur lui.

mercredi 2 mars 2011

Moi, mes souliers...

Je viens de tomber sur Moi, mes souliers..., un site francophone montréalais au slogan on ne peut plus approprié: « Rêver! Voyager! S'informer! Partager! ». Fondée par « une passionnée du voyage » (Jennifer, je crois. J'aurais apprécié une page « À propos de... » sur la ou les responsables de ce projet), le site déplore le faible nombre de ressources francophones qui traitent des différents types de voyage et de voyageurs. Il tente donc de changer cette situation.

Premier constat: la présentation visuelle de Moi, mes souliers... est superbe (l'en-tête, surtout). Simple et divisée de façon claire, elle rend la navigation facile, tout en charmant le regard. Le site comprend plusieurs sections, telles que « Voyage en général », « Passions connexes », « Archives de nouvelles » et « Forum de discussion », ainsi que plusieurs sous-sections, telles que « Cuisine et recettes », « Musique et rythmes », « Gadgets et patentes » et « Portraits de voyageurs ». En outre, vous pouvez acheter des livres à la boutique Amazon du site, histoire de l'aider à défrayer ses coûts de maintenance.

Les articles, fouillés et bien rédigés, touchent une vaste gamme de sujets (des préparatifs avant le départ à comment profiter au maximum des cuisines de chaque pays) et on peut sentir que les mots choisis portent l'expérience de leur auteur. Par contre, j'ai remarqué que les textes de la section « Voyage en général » ne sont pas signés; je présume qu'ils ont été écrits par la fondatrice du site. Un détail, diront certains. Pour ma part, j'aime associer un nom à une plume, car j'éprouve alors plus de facilité à m'y identifier.

Moi, mes souliers... n'existe que depuis 2010, ce qui explique pourquoi certaines sections comptent - pour le moment, du moins - encore peu de contenu: par exemple, « Photographie » ne renferme que six textes. Leur taille devraient cependant gonfler au cours des prochains mois. Vous êtes d'ailleurs invité à collaborer au site, ce que plusieurs personnes ont déjà commencé à faire. Si cette proposition vous intéresse, vous pouvez contacter Moi, mes souliers... à l'adresse de courriel suivante: moi.messouliers@hotmail.com

Beaucoup de gens écrivent des blogues ou créent des sites dans le seul but de raconter leurs voyages, ce qui est formidable. Moi, mes souliers... vise toutefois plus haut. Bien plus haut. Avec passion et détermination, il aspire à devenir une ressource incontournable dans l'univers francophone des voyages. Je salue cette intention, car je pense moi aussi que la communauté de voyageurs francophones ne peut que tirer profit d'une présence accrue de ressources en français sur le sujet.