Je reviens d'une fin de semaine à Québec, où je n'avais pas mis les pieds depuis plus de deux ans. Quel plaisir de retourner dans cette ville! L'ambiance y est électrisante. L'effet 400e se fait vraiment sentir.
Samedi fut consacré à la consommation de bière, dans plusieurs lieux, tant publics que privés. J'en ai assez dit.
Dimanche fut une journée mémorable: déjeuner au Tutti Frutti, promenade sur la bourdonnante rue Saint-Jean, visite de la maison de mon ami Éric, à l'île d'Orléans (quel endroit enchanteur), souper BBQ chez lui et spectacle de Paul McCartney.
Et quel spectacle!! Je n'ai jamais été un grand fan de McCartney, mais je sais apprécier un événement historique quand j'en vis un. Il s'est passé quelque chose de spécial, ce soir-là. C'était magique de voir plus de 250 000 personnes de différentes générations partager une même expérience. Et Paul a été généreux: 36 - ou 37, selon le média - pièces, dont plusieurs classiques (d'aucuns diront qu'elles étaient toutes des classiques), pour plus de 2 h 30 de musique. Pas mal du tout, pour un homme de 66 ans.
Un des seuls points négatifs de la soirée fut la quantité hallucinante de déchets sur le site du spectacle. Partout où je marchais, j'écrasais des bouteilles d'eau vides, des sacs de chips, des sacs de plastique et autres détritus. Je n'en avais jamais vus autant en un même lieu non destiné à les recueillir. Même pas à Caracas.
Je suis finalement rentré chez moi, lundi matin, après quelques péripéties allo-stopiennes. J'ai à peine eu le temps de me préparer pour aller travailler. Ouf... j'adore ces fins de semaine intenses. Mon seul regret: ne pas avoir vu le Moulin à images de Robert Lepage. Mais ça ne fait qu'une bonne raison de plus pour retourner à Québec dès que possible.