Je suis de retour, après une pause d'une semaine. J'ai eu des problèmes de modem, ce qui a coupé mon accès Internet à la maison. J'en ai donc profité pour faire une cure "sans Internet", un sevrage de quelques jours. Conclusion: je ne peux vivre sans Internet. C'est devenu un outil indispensable, tant dans mon travail que dans mes loisirs. Je ne vois toutefois pas ça comme une mauvaise chose; Internet devient mauvais quand il remplace toute vie sociale. Je me sers davantage d'Internet comme un soutien à celle-ci, un "facilitateur", en quelque sorte, comme le téléphone.
En outre, je ne suis pas de ceux qui condamnent - futilement - les sites comme Facebook; personne n'oblige qui que ce soit à y adhérer et on peut s'en servir comme bon nous semble. Si on ne les aime pas, on n'a juste à ne pas s'y inscrire. Pour ma part, j'ai amplement utilisé Facebook pour garder contact avec mes ami-es et j'ai retrouvé quantité de gens dont j'avais perdu la trace. Que de bières et de cafés partagés grâce à Facebook...
Tout ça m'amène à penser qu'il existe vraiment un monde pré- et post-Internet, une situation qui comporte à la fois des éléments positifs et négatifs. Un exemple d'élément négatif, autre que l'évidente question de la sécurité: quand j'étais adolescent, j'achetais des cassettes démos de groupes obscurs par la poste; aujourd'hui, je peux les écouter sur leur page MySpace. Ce que j'ai gagné en instantanéité, je l'ai perdu dans le plaisir de l'anticipation. Quiconque a dû attendre dix semaines avant de recevoir une cassette d'un groupe death/doom/gothique polonais comprendra la joie intense qu'un tel évènement peut procurer.
Maintenant, un exemple d'élément positif: en quelques minutes, je peux régler toute la logistique d'un voyage en Europe, au lieu de passer mon temps au téléphone, en tenant compte du décalage horaire, pour en arriver au même résultat. Et pour avoir acheté pour près de soixante dollars de timbres pour des cartes postales lors mon voyage en Allemagne en 1998, je dois avouer que les courriels constituent une alternative très intéressante. D'autant plus qu'on peut y inclure les photos de notre choix.
Je suis donc de retour sur Internet, si imparfait soit-il, et je continuerai de bloguer tant que j'aurai l'impression d'avoir des choses à dire. Ce ne devrait pas être trop difficile.