Ce texte sur le site de Lonely Planet porte sur un sujet de discussion controversé: les villes que l'on déteste. Souvent, quand vient le temps de parler de voyages, beaucoup de gens (moi inclus) préfèrent parler de ce qu'ils ont aimé. Mais parler de ce qu'on n'a pas aimé est aussi important, ne serait-ce que pour avertir nos proches - et moins proches - de ce qui peut les attendre là où on a vécu de mauvaises expériences.
Bien sûr, les habitants des villes détestées n'apprécient pas ces jugements. Certains commentaires sous le texte le démontrent bien. Je peux comprendre. Différentes personnes ne partagent pas les mêmes liens envers un endroit. Celles dont les racines se trouvent dans une ville détestée ne la verront pas de la même manière qu'un touriste qui y a séjournée seulement quelques jours, quelques semaines ou quelques mois.
Évidemment, détester une certaine ville demeure une chose très subjective. Mais quand une ville revient régulièrement dans ce genre de discussion, je crois qu'il est pertinent de considérer les arguments avancés pour justifier cette position récurrente. Je ne connais personne qui souhaite faire des voyages médiocres ou vivre des expériences désagréables dans un autre pays. Ce genre d'information peut donc nous aider à faire des choix plus éclairés.
Pour ma part, parmi les villes que j'ai visitées, j'ai particulièrement détesté Barinas, au Venezuela. Une fois évaporé le charme des premiers jours, j'ai réalisé que l'endroit n'a pas grand-chose à offrir aux visiteurs. Il n'y a pas d'éléments architecturaux intéressants à part les édifices autour de la plaza Bolivar, l'ambiance est peu accueillante et la chaleur et l'humidité sont parfois accablantes. De plus, le stade de baseball, un des plus imposants bâtiments de l'agglomération, se trouve dans un quartier dangereux même en plein jour, qui fait peur même aux habitants de la ville. Il y a sûrement pire que Barinas, mais chose certaine, il y a mieux, beaucoup mieux. Comme Mérida, par exemple.