Je ne ferai pas une critique du spectacle d'AC/DC au Stade olympique ici, je réserve ce texte pour mon autre blogue. Je vous invite entretemps à lire celle de Paul Journet, de Cyberpresse. Mais je dirai toutefois que ce fut un spectacle intense, pas parfait (par exemple, l'obscure Dog Eat Dog - de l'album Let There Be Rock - et les deux nouvelles pièces jouées coup sur coup au début du deuxième tiers ont trop cassé le rythme de la soirée au goût de mon ivresse), mais quand même très bon. Je dois admettre qu'en sortant du Stade, j'étais déçu (surtout à cause du rythme brisé au dernier tiers), mais avec un peu de recul, j'ai révisé mon jugement. Par ailleurs, c'était la première fois que je voyais un spectacle au Stade olympique et c'était impressionnant, tant au plan visuel qu'au plan de l'ambiance. Les gens étaient survoltés.
Malgré quelques points plus négatifs, je suis très heureux d'avoir vu le groupe sur scène. J'ai également acheté un t-shirt pour l'occasion; il n'est pas particulièrement beau, mais il est propre à la tournée canadienne des rockers australiens. Mon ami Boubou et moi avons alors remarqué que, si AC/DC joue dans plusieurs grandes villes canadiennes, il n'arrête pas à Toronto (!) et Calgary. Étonnant.
Maintenant que les musiciens prennent de l'âge (le chanteur Brian Johnson a 61 ans), je sens qu'ils ralentiront le rythme des tournées. C'est pourquoi ce spectacle sera peut-être le dernier - ou à tout le moins un des derniers - que le groupe fera à Montréal. Et j'aurai alors la satisfaction d'avoir été là.