J'ai maintenant un téléphone cellulaire. Une nouvelle en apparence banale, dans cette ère où même les mômes se baladent avec une machine plus puissante qu'un Commodore VIC-20. Mais pour moi, c'est toute une nouvelle. Je n'ai eu un cellulaire qu'une seule fois dans ma vie: c'était quand j'étais au Venezuela et j'admets qu'il a été très pratique. Par la suite, je ne ressentais pas l'urgence d'en posséder un. Je ne suis pas « anti-technologie », mais je trouve futile la manie d'acheter des produits dont on n'a pas réellement besoin. En outre, mon rythme de vie et mon horaire de travail ont fait que je n'en voyais pas l'utilité. Jusqu'à maintenant.
La nécessité m'a donc poussé à me procurer un cellulaire. En effet, je déménage bientôt dans un appartement où il n'y pas de ligne téléphonique en fonction. J'ai déjà commencé à pianoter sur la chose et je sens que je saurai en apprécier les possibilités. Je rejoins ainsi mon siècle.