Je partais pour le Venezuela le 8 octobre, en matinée. La veille, j'avais eu droit à un merveilleux souper de départ en famille chez mon oncle Gilbert, un globe-trotter accompli. Après une brève nuit, je me suis rendu à l'aéroport vers 8 h, un peu fatigué par le vin de la veille et les préparatifs de dernière seconde (littéralement). Puis, l'avion. J'ai toujours aimé prendre l'avion. Pas tant pour le fait d'être dans l'appareil que pour le fait qu'à l'arrivée j'allais débarquer dans un nouvel univers.
Chaque arrivée est unique: par exemple, quand je suis sorti de l'aéroport Ruzyne de Prague, en septembre 2006, c'était une parfaite journée d'automne. J'ai aussitôt filé à mon hôtel pour y laisser mes bagages et je me suis ensuite promené dans le quartier, près de la place Venceslas. C'était fantastique. Je suis éventuellement tombé sur une fête du vin à Central Park; disons simplement que le Central Park de New York rocke infiniment plus que celui de Prague.
Aussi, quand je suis sorti de l'aéroport de Maiquetía, près de Caracas, en 2007, c'était le soir, il faisait chaud et surtout c'était TRÈS humide. Je me suis retrouvé peu après dans un appartement situé au bord de la mer des Caraïbes. Au matin, j'ai été sur le balcon et la mer bleue m'a sauté aux yeux. Un bon réveil. Chaque fois donc, le même sentiment: le début d'une nouvelle aventure. Ce sentiment à lui seul vaut chaque voyage.
Déjà un an. J'ai l'impression que je partais hier. Je peux difficilement attendre 2009 pour vivre une nouvelle aventure.