dimanche 14 juin 2009

Le désert (1ère partie)

René et moi sommes de retour d'une excursion de trois jours et deux nuits dans la région de Merzouga. Ce fut une de mes meilleures expériences de voyage à vie. On a fait beaucoup de trucs, on en a vus beaucoup et on s'est fait plusieurs nouveaux amis. On était onze jeunes, tous entre 25 et 30 ans, ce qui a rendu la dynamique très agréable. Il y avait quatre Espagnols, un couple d'Australiens, une Japonaise, une Suissesse et une Française. Détail amusant: les gens pensaient que René et moi étions un couple de gays... eh non.

Il serait très long de tout résumer (n'en déplaise à Julien), mais je vais tout de même décrire quelques-unes des activités qu'on a faites: passage dans le col de Tizi-N-Tichka, dans les monts Atlas; visite de l'impressionnant ksar (une forteresse en terre) d'Ait Benhaddou, ou ont été tournés de nombreux films; visite de la fabuleuse vallée du Dadès; visite des magnifiques gorges du Dadès et de leurs routes sinueuses; nuit dans dans ces mêmes gorges; visite de la palmeraie de Skoura; visite de la ville de Tinghir et de sa kasbah (je n'arrêtais pas d'entendre Rock the casbah dans ma tête, durant la visite); visite d'une fabrique de tapis berbères; traversée de la vallée des Roses; visite des gorges de la Todra et de leurs falaises de plus de deux cents mètres de haut; arrêt dans une tente berbère pour boire un thé à la menthe (l'équivalent marocain d'une halte routière; en bon ingénieur, René y a admiré les techniques de conception de puits); visite d'un atelier de transformation de fossiles (les fossiles sont très nombreux dans cette région); qrrivée à Merzouga, préparatifs et départ pour les dunes.

Bien que les dunes de Merzouga ne font qu'approximativement cinq kilomètres sur treize, l'endroit est saisissant: on se croirait en plein désert. En fait, il s'agit vraiment du désert; seulement, le désert marocain a plusieurs visages. Il est surtout composé de pierres et de terre craquelée par la sécheresse. Par contre, juste avant d'arriver à Merzouga, nous avons assisté à la première averse en sept mois. Une chance incroyable...