Je n'ai rien contre la Colombie, mais pour renouveler un visa, Curaçao rocke infiniment plus. J'avais abordé ce sujet à quelques reprises dans mes messages précédents, mais je vais maintenant vous l'expliquer plus en détails.
Normalement, les citoyens canadiens peuvent entrer au Venezuela avec un visa de touriste, valide pour trois mois. Après ce délai, le visa expire et le touriste doit sortir du pays, soit pour rentrer chez lui, soit pour continuer son voyage ailleurs, soit pour renouveler son visa. Or Marilou et moi avions un visa de touriste. On devait avoir un visa de courtoisie, valide pour quatre mois, mais pour toutes sortes de raisons, on n'a pu l'avoir avant notre départ. Ce qui a fait qu'on devait sortir du pays après trois mois.
Dès le mois de novembre, on a entamé des démarches pour trouver l'option la plus simple, la plus pratique et la plus économique pour renouveler nos visas. Après des heures de recherche sur Internet, après d'innombrables conversations avec des gens dans nos entourages, on a constaté qu'on avait deux possibilités: sortir du pays par les Antilles néerlandaises ou sortir à la frontière entre le Venezuela et la Colombie.
L'option Colombie était la plus économique, mais aussi la plus risquée. Il y a deux points principaux pour sortir du Venezuela par la voie terrestre, vers la Colombie: un près de San Antonio de Tachira et un près de Maracaibo. Or ces deux points se trouvent dans des zones où des enlèvements ont eu lieu. D'autant plus que l'affaire des otages détenus par les FARC a effectué un retour spectaculaire dans l'actualité, cet automne. Disons que ce risque potentiel a considérablement refroidi notre enthousiasme. On a donc choisi l'option Antilles néerlandaises.
Bien que plus sécuritaire, cette option était toutefois beaucoup plus dispendieuse. Néanmoins, on s'est donc mis à la recherche de vols et d'hôtels pour les îles d'Aruba, de Bonaire et de Curaçao. Ce fut long, ce fut compliqué, ce fut riche en émotions, car on ne pouvait sortir que durant la période des Fêtes, la plus achalandée de l'année. Mais on a tout de même réussi à dénicher deux vols pour Curaçao et un hôtel plutôt sympathique au centre de l'île. On n'avait donc plus qu'à attendre et espérer que le tout se déroule sans anicroche.
Et c'est ce qui est arrivé. Tout s'est passé sans problème. Les formalités administratives ont été simples, les vols ont été à l'heure, les déplacements sur l'île ont été aisés, l'hôtel a été à la hauteur de nos attentes. Curaçao est un très bel endroit, bien que très touristique. Le coût de la vie est donc assez élevé. On s'y sent toutefois plus en sécurité qu'au Venezuela, et surtout, les rues y sont beaucoup plus propres. L'île de Curaçao compte environ 180 000 habitants, et la langue locale est le papiamento, un déroutant mélange d'espagnol, de portugais, de néerlandais et de langues africaines. Un vrai bonbon pour les linguistes de ce monde.
Marilou et moi n'avions que trois jours, déplacements inclus, pour découvrir Curaçao, soit du 8 au 10 janvier. On a donc profité de la piscine de l'hôtel la première journée et d'une des nombreuses plages de l'île la deuxième. L'endroit était populaire (beaucoup de Néerlandais et d'Allemands), mais l'eau était tellement bleue... wow!! Un vrai paysage de carte postale. On a savouré ces dernières heures de soleil avant notre retour au Québec. Ce fut une superbe journée.
Le dernier soir, j'en ai profité pour effectuer ma première visite dans un casino, celui de notre hôtel. J'ai joué dans des machines à sous, j'y ai investi 5 $ US. J'ai gagné 5 $ US, que j'ai aussitôt dilapidé dans plusieurs machines. Ce fut amusant, mais je ne crois pas que je deviendrai dépendant. Peut-être que le côté "surkitsch" de l'endroit et l'épais nuage de fumée de cigarettes y étaient pour quelque chose.
Le lendemain, le 10, on est retournés au Venezuela. Un retour sans histoire. Et c'est ainsi qu'on a enfin pu renouveler nos visas, sans avoir à payer de pot-de-vin. Ce fut toute une aventure, et on est extrêmement heureux que tout ce soit bien passé.
Curaçao, c'est mieux que la Colombie.
Normalement, les citoyens canadiens peuvent entrer au Venezuela avec un visa de touriste, valide pour trois mois. Après ce délai, le visa expire et le touriste doit sortir du pays, soit pour rentrer chez lui, soit pour continuer son voyage ailleurs, soit pour renouveler son visa. Or Marilou et moi avions un visa de touriste. On devait avoir un visa de courtoisie, valide pour quatre mois, mais pour toutes sortes de raisons, on n'a pu l'avoir avant notre départ. Ce qui a fait qu'on devait sortir du pays après trois mois.
Dès le mois de novembre, on a entamé des démarches pour trouver l'option la plus simple, la plus pratique et la plus économique pour renouveler nos visas. Après des heures de recherche sur Internet, après d'innombrables conversations avec des gens dans nos entourages, on a constaté qu'on avait deux possibilités: sortir du pays par les Antilles néerlandaises ou sortir à la frontière entre le Venezuela et la Colombie.
L'option Colombie était la plus économique, mais aussi la plus risquée. Il y a deux points principaux pour sortir du Venezuela par la voie terrestre, vers la Colombie: un près de San Antonio de Tachira et un près de Maracaibo. Or ces deux points se trouvent dans des zones où des enlèvements ont eu lieu. D'autant plus que l'affaire des otages détenus par les FARC a effectué un retour spectaculaire dans l'actualité, cet automne. Disons que ce risque potentiel a considérablement refroidi notre enthousiasme. On a donc choisi l'option Antilles néerlandaises.
Bien que plus sécuritaire, cette option était toutefois beaucoup plus dispendieuse. Néanmoins, on s'est donc mis à la recherche de vols et d'hôtels pour les îles d'Aruba, de Bonaire et de Curaçao. Ce fut long, ce fut compliqué, ce fut riche en émotions, car on ne pouvait sortir que durant la période des Fêtes, la plus achalandée de l'année. Mais on a tout de même réussi à dénicher deux vols pour Curaçao et un hôtel plutôt sympathique au centre de l'île. On n'avait donc plus qu'à attendre et espérer que le tout se déroule sans anicroche.
Et c'est ce qui est arrivé. Tout s'est passé sans problème. Les formalités administratives ont été simples, les vols ont été à l'heure, les déplacements sur l'île ont été aisés, l'hôtel a été à la hauteur de nos attentes. Curaçao est un très bel endroit, bien que très touristique. Le coût de la vie est donc assez élevé. On s'y sent toutefois plus en sécurité qu'au Venezuela, et surtout, les rues y sont beaucoup plus propres. L'île de Curaçao compte environ 180 000 habitants, et la langue locale est le papiamento, un déroutant mélange d'espagnol, de portugais, de néerlandais et de langues africaines. Un vrai bonbon pour les linguistes de ce monde.
Marilou et moi n'avions que trois jours, déplacements inclus, pour découvrir Curaçao, soit du 8 au 10 janvier. On a donc profité de la piscine de l'hôtel la première journée et d'une des nombreuses plages de l'île la deuxième. L'endroit était populaire (beaucoup de Néerlandais et d'Allemands), mais l'eau était tellement bleue... wow!! Un vrai paysage de carte postale. On a savouré ces dernières heures de soleil avant notre retour au Québec. Ce fut une superbe journée.
Le dernier soir, j'en ai profité pour effectuer ma première visite dans un casino, celui de notre hôtel. J'ai joué dans des machines à sous, j'y ai investi 5 $ US. J'ai gagné 5 $ US, que j'ai aussitôt dilapidé dans plusieurs machines. Ce fut amusant, mais je ne crois pas que je deviendrai dépendant. Peut-être que le côté "surkitsch" de l'endroit et l'épais nuage de fumée de cigarettes y étaient pour quelque chose.
Le lendemain, le 10, on est retournés au Venezuela. Un retour sans histoire. Et c'est ainsi qu'on a enfin pu renouveler nos visas, sans avoir à payer de pot-de-vin. Ce fut toute une aventure, et on est extrêmement heureux que tout ce soit bien passé.
Curaçao, c'est mieux que la Colombie.