Pas le mien, mais celui de Marilou. Et à Mérida, en plus. La ville la plus cool du Venezuela. Comme quoi il n'y a pas de lieu 100 % sûr.
C'est arrivé le 1er janvier, ce qui a terni le début de l'année 2008. On marchait tous les quatre sur une avenue, vers midi, on se rendait à un brunch. Marilou a vu une belle murale et a voulu la photographier. Or, ce qu'on ne savait pas, c'est que ladite murale était située à deux pas de l'entrée d'un barrio. Pendant que Marilou posait la murale, Annie et moi avons continué de marcher d'un pas lent, de sorte qu'on s'est éloignés un peu d'elle.
C'est alors qu'Annie et moi avons entendu Alexis pousser un cri digne de son gabarit (il mesure quand même 6 pieds 5...). On s'est retournés, on a vu Alexis piquer un sprint vers le barrio, à la poursuite du voleur. On est donc partis à courir nous aussi. Quand on a rejoint Alexis, on a constaté que le délinquant avait réussi à s'enfuir. Et il n'était pas question pour nous de nous aventurer dans le barrio, c'eût été dangereux.
Le coño (con) de brigand avait ciblé Marilou, et lorsqu'il a jugé que le moment était opportun, il a foncé vers elle et lui a arraché l'appareil des mains, avant de filer. Marilou a aussitôt poussé un cri et Alexis l'a entendu. Il a immédiatement aperçu le voleur et l'a suivi. Par contre, lors de sa course, Alexis a trébuché, de sorte qu'il arborait de profondes éraflures sur les coudes. Un policier est arrivé quelques secondes après l'incident, mais il nous a bien fait comprendre qu'il ne pouvait rien faire. Les policiers n'aiment pas aller dans les barrios, et de toute façon, il aurait été impossible de retrouver l'appareil, et encore moins le déchet qui l'avait dérobé.
Évidemment, on était tous sous le choc; j'avais l'impression de revivre ma propre expérience de Barinas. Je savais tellement comment Marilou devait se sentir. On est alors rentrés à la posada, démoralisés. On a bu un café bien noir, puis on a décidé d'aller voir les policiers, afin d'obtenir un rapport pour les assurances. On s'est donc ramassés dans un poste de police de Mérida, le 1er janvier. C'était plutôt irréel. En plus, le policier qui a pris la déposition de Marilou parlait un très bon français... incroyable!!
Après ce frustrant épisode, on s'est promis de ne plus jamais relâcher notre vigilance. On se sentait pourtant en sécurité, à Mérida. Mais c'est toujours dans ces moments que les événements fâcheux arrivent. Et ils arrivent toujours trop vite.
C'est arrivé le 1er janvier, ce qui a terni le début de l'année 2008. On marchait tous les quatre sur une avenue, vers midi, on se rendait à un brunch. Marilou a vu une belle murale et a voulu la photographier. Or, ce qu'on ne savait pas, c'est que ladite murale était située à deux pas de l'entrée d'un barrio. Pendant que Marilou posait la murale, Annie et moi avons continué de marcher d'un pas lent, de sorte qu'on s'est éloignés un peu d'elle.
C'est alors qu'Annie et moi avons entendu Alexis pousser un cri digne de son gabarit (il mesure quand même 6 pieds 5...). On s'est retournés, on a vu Alexis piquer un sprint vers le barrio, à la poursuite du voleur. On est donc partis à courir nous aussi. Quand on a rejoint Alexis, on a constaté que le délinquant avait réussi à s'enfuir. Et il n'était pas question pour nous de nous aventurer dans le barrio, c'eût été dangereux.
Le coño (con) de brigand avait ciblé Marilou, et lorsqu'il a jugé que le moment était opportun, il a foncé vers elle et lui a arraché l'appareil des mains, avant de filer. Marilou a aussitôt poussé un cri et Alexis l'a entendu. Il a immédiatement aperçu le voleur et l'a suivi. Par contre, lors de sa course, Alexis a trébuché, de sorte qu'il arborait de profondes éraflures sur les coudes. Un policier est arrivé quelques secondes après l'incident, mais il nous a bien fait comprendre qu'il ne pouvait rien faire. Les policiers n'aiment pas aller dans les barrios, et de toute façon, il aurait été impossible de retrouver l'appareil, et encore moins le déchet qui l'avait dérobé.
Évidemment, on était tous sous le choc; j'avais l'impression de revivre ma propre expérience de Barinas. Je savais tellement comment Marilou devait se sentir. On est alors rentrés à la posada, démoralisés. On a bu un café bien noir, puis on a décidé d'aller voir les policiers, afin d'obtenir un rapport pour les assurances. On s'est donc ramassés dans un poste de police de Mérida, le 1er janvier. C'était plutôt irréel. En plus, le policier qui a pris la déposition de Marilou parlait un très bon français... incroyable!!
Après ce frustrant épisode, on s'est promis de ne plus jamais relâcher notre vigilance. On se sentait pourtant en sécurité, à Mérida. Mais c'est toujours dans ces moments que les événements fâcheux arrivent. Et ils arrivent toujours trop vite.