Le 31 décembre, Alexis, Annie, Marilou et moi avions prévu de souper dans un resto et de faire une tournée des bars de Mérida. On a effectivement été au resto, mais pour la tournée des bars, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
On a donc amorcé les festivités par une bière, à notre posada. Puis, vers 17 h 30, on a été au resto. On y a mangé de la très bonne pizza (6, en tout; la table débordait de victuailles). Or, bien que l'établissement devait fermer à 19 h, les employés ont commencé leur routine de fermeture vers 18 h 15. OK... c'était plutôt désagréable, à vrai dire. On se sentait de trop. Alexis leur a bien fait comprendre que leur service à la clientèle était nul à chier.
On est retournés à la posada, on a bu du rhum et du vin. Un conseil: ne buvez pas de vin au Venezuela, il sera assurément de la piquette. Après quelques verres et quelques blagues d'un goût douteux, on était prêts à festoyer. On est donc sortis dans les rues de Mérida, à la recherche de ses fameux bars, qui seraient, selon la rumeur, les meilleurs du pays.
Eh bien, tous les bars étaient fermés. Grosse déception, il va sans dire. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, on a décidé de se promener dans le quartier près de la Plaza Bolivar. Rapidement, on a constaté qu'en fait, la fête se déroule non dans les bars, mais dans les rues. Les gens y boivent, y dansent, y chantent, y hurlent, mais surtout, y font exploser une quantité hallucinante de pétards et de pièces pyrotechniques. Vraiment, je n'avais jamais rien vu de tel. Les feux d'artifices Benson et Hedges, c'est de la petite bière comparé à l'orgie pyrotechnique de Mérida. Pendant plus de trois bonnes heures, on a eu droit à une démonstration de l'arsenal pyrotechnique complet des Méridiens. Du petit pétard inoffensif à la pièce qui se lance à l'aide d'un mortier (damn, c'est légal, ça???), en passant par le gigantesque feu qui remplit le ciel et nos tympans en explosant, tout y était.
Sérieusement, je me serais cru sur un champ de bataille. La comparaison peut sembler boiteuse, mais je vous jure, ça pétait de partout, sans arrêt. Personnellement , j'ai reçu deux pétards sur les jambes, et ils ont éclaté à quelques centimètres de moi. Mon ouïe a beaucoup apprécié. Si ce que j'ai vécu ne parvient qu'à évoquer qu'un tant soit peu la réalité de se trouver en zone de guerre, je vous jure que jamais je ne serai soldat. Ça doit être beaucoup trop intense...
En outre, les rues étaient parsemées de mannequins remplis de pétards et d'explosifs. Les gens les allumaient par les pieds, et au fur et à mesure qu'ils se consumaient, ils explosaient en une myriade de lumières et de bruits. On devait faire attention quand on passait près d'eux, car on ne pouvait prévoir quand aurait lieu la prochaine explosion.
Après cette promenade mémorable, on est rentrés à la posada. Alexis et moi avons confronté nos virilités dans un élégant concours de calage de shooters de rhum. Annie et Marilou n'ont pas semblé particulièrement impressionnées par nos exploits. On s'est ensuite couchés, charmés par cette soirée riche en rebondissements (et en explosions).
On a donc amorcé les festivités par une bière, à notre posada. Puis, vers 17 h 30, on a été au resto. On y a mangé de la très bonne pizza (6, en tout; la table débordait de victuailles). Or, bien que l'établissement devait fermer à 19 h, les employés ont commencé leur routine de fermeture vers 18 h 15. OK... c'était plutôt désagréable, à vrai dire. On se sentait de trop. Alexis leur a bien fait comprendre que leur service à la clientèle était nul à chier.
On est retournés à la posada, on a bu du rhum et du vin. Un conseil: ne buvez pas de vin au Venezuela, il sera assurément de la piquette. Après quelques verres et quelques blagues d'un goût douteux, on était prêts à festoyer. On est donc sortis dans les rues de Mérida, à la recherche de ses fameux bars, qui seraient, selon la rumeur, les meilleurs du pays.
Eh bien, tous les bars étaient fermés. Grosse déception, il va sans dire. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, on a décidé de se promener dans le quartier près de la Plaza Bolivar. Rapidement, on a constaté qu'en fait, la fête se déroule non dans les bars, mais dans les rues. Les gens y boivent, y dansent, y chantent, y hurlent, mais surtout, y font exploser une quantité hallucinante de pétards et de pièces pyrotechniques. Vraiment, je n'avais jamais rien vu de tel. Les feux d'artifices Benson et Hedges, c'est de la petite bière comparé à l'orgie pyrotechnique de Mérida. Pendant plus de trois bonnes heures, on a eu droit à une démonstration de l'arsenal pyrotechnique complet des Méridiens. Du petit pétard inoffensif à la pièce qui se lance à l'aide d'un mortier (damn, c'est légal, ça???), en passant par le gigantesque feu qui remplit le ciel et nos tympans en explosant, tout y était.
Sérieusement, je me serais cru sur un champ de bataille. La comparaison peut sembler boiteuse, mais je vous jure, ça pétait de partout, sans arrêt. Personnellement , j'ai reçu deux pétards sur les jambes, et ils ont éclaté à quelques centimètres de moi. Mon ouïe a beaucoup apprécié. Si ce que j'ai vécu ne parvient qu'à évoquer qu'un tant soit peu la réalité de se trouver en zone de guerre, je vous jure que jamais je ne serai soldat. Ça doit être beaucoup trop intense...
En outre, les rues étaient parsemées de mannequins remplis de pétards et d'explosifs. Les gens les allumaient par les pieds, et au fur et à mesure qu'ils se consumaient, ils explosaient en une myriade de lumières et de bruits. On devait faire attention quand on passait près d'eux, car on ne pouvait prévoir quand aurait lieu la prochaine explosion.
Après cette promenade mémorable, on est rentrés à la posada. Alexis et moi avons confronté nos virilités dans un élégant concours de calage de shooters de rhum. Annie et Marilou n'ont pas semblé particulièrement impressionnées par nos exploits. On s'est ensuite couchés, charmés par cette soirée riche en rebondissements (et en explosions).